Abstract:
Cette étude vise à exploiter les champignons mycorhiziens arbusculaires (CMA) autochtones,pourdévelopperunbiofertilisantadaptéauxsolssalins,envued’améliorerla croissance végétale et de réduire les effets des stress abiotiques, en particulier dans les zonessteppiquesaridesetsemi-arides.Medicago sativaaétéutiliséecommeplantepiège sur un sol prélevé de la région de rocher de sel (Wilaya de Djelfa). La méthodologie a inclus l’analyse de la salinité, l’isolation des spores, la détermination des taux de mycorhization,etlecontrôledequalitéduproduit. Lesrésultatsontmontréuneréduction significative de la salinité du sol en plus des taux élevés de colonisation et une richesse spécifique en CMA. Le travail a abouti à la formulation de deux formes de biofertilisants (liquideetsolide)souslenomcommercialGRONARIS.Cetravailreprésenteuneavancée dans la recherche de solutions agricoles durables et écologiques pour les sols salins
Description:
Face aux défis croissants liés à la salinité des sols et à la dégradation des terres agricoles dansleszonessteppiquesaridesetsemi-arides,cetteétude viseàvaloriseretexploiterles champignons mycorhiziens arbusculaires (CMA) autochtones en tant qu’outil biotechnologique durable et prometteur. À travers la culture de Medicago sativacomme plante piège sur un sol salin naturel des régions semi-arides algérienne (Rocher de sel). Cette culture nous a permis de démontrer l’efficacité de la symbiose mycorhizienne dans l’amélioration dela croissancevégétale, delafertilitédu sol, ainsi quedelatolérancedes plantes au stress salin. Une diversité fongique a été constaté tout au long de la culture en plus d’un taux de mycorhization significativement intéressant permettant l’utilisation de racines comme propagule. Les deux espèces Funneliformis geosporus et Septoglomus constrictumsontlesplusabondantesdansnotreproduit.Lebiofertilisantobtenuàlafinde l’expérimentation a été présenté sous deux formes liquide et solide et a été libellé : GRONARIS.
Cesrésultatsouvrentde nombreusesavenuespourlarecherche etl'application, ycompris la possibilité de mener des essais à grande échelle dans diverses régions agroécologique pour confirmer l'efficacité du produit. L'étude moléculaire des souches isolées pourrait également permettre de choisir les plus efficaces, tout comme l'amélioration de la formulationpourraitcontribueràunemeilleureconservationetutilisationdubiofertilisant. L'incorporation de ce biofertilisant dans les stratégies de fertilisation durable pourrait grandement aider à diminuer l'utilisation excessive des produits chimiques et à améliorer la sécurité alimentaire dans les zones vulnérables. Par conséquent, cette recherche représenteunprogrèsimportantdansl'élaborationdesolutionsbiologiquesnovatricespour répondre aux stress abiotiques, tout en promouvant uneagricultureécologique, durable et conforme aux spécificités du contexte algérien.