DEPOT INSTITUTIONNEL UNIV DJELFA

Plantes médicinales utilisées en phytothérapie dans le traitement des infections urinaires dans la région de Djelfa

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dc.contributor.author DAHIA Halima Khouloud, BAKDI Salima Nessrine
dc.date.accessioned 2025-07-16T09:09:21Z
dc.date.available 2025-07-16T09:09:21Z
dc.date.issued 2025-06-29
dc.identifier.uri http://dspace.univ-djelfa.dz:8080/xmlui/handle/112/7703
dc.description L’étude ethnobotanique réalisée dans la région de Djelfa témoigne d’une diversité floristique remarquable mobilisée dans la gestion traditionnelle des infections urinaires. Cette diversité se manifeste non seulement par la variété des espèces utilisées, mais également par la cohérence des choix thérapeutiques, fondés sur l’efficacité perçue, la fréquence de citation et la richesse en composés bioactifs. L’analyse socio-démographique révèle une prédominance de praticiens masculins d’âge moyen, aux niveaux d’éducation et d’expérience professionnelle variés, ce qui traduit un intérêt généralisé pour la phytothérapie au sein des différents groupes sociaux. Des espèces telles que Petroselinum crispum, Hordeum vulgare et Cucurbita pepo ont été identifiées comme les plus efficaces dans le traitement de différents types d’infections urinaires, notamment la pyélonéphrite, la cystite, la prostatite et l’urétrite, grâce à leurs effets perçus comme excellents par la majorité des répondants, soutenus par des propriétés antibactériennes, anti-inflammatoires et antioxydantes bien documentées. L’utilisation fréquente d’une même plante pour plusieurs affections reflète la nature interconnectée de ces troubles et la polyvalence médicinale de ces espèces. L’analyse croisée des parties utilisées, des procédés de préparation et de l’effet perçu renforce l’idée que ces pratiques locales ne sont pas empiriques de manière aléatoire, mais reposent sur une connaissance rationalisée et transmise. Cette étude contribue à la préservation de savoirs ethnobotaniques précieux, tout en suggérant des pistes prometteuses pour des recherches pharmacologiques sur les remèdes naturels destinés à la santé du système urinaire. Les recherches futures devraient viser l’identification des composés actifs des plantes les plus utilisées, tout en encourageant leur conservation durable. La mise en place d’un catalogue des espèces à potentiel thérapeutique pourrait favoriser l’intégration de ces savoirs traditionnels dans la médecine moderne. en_EN
dc.description.abstract Résumé Dans la région de Djelfa, les infections urinaires constituent une pathologie fréquente, généralement traitée par la population locale à l’aide de traitements phytothérapeutiques fondés sur l’usage traditionnel des plantes médicinales. Cette étude ethnobotanique vise à inventorier les plantes médicinales utilisées pour le traitement de quatre types d’infections urinaires : la pyélonéphrite, la cystite, la prostatite et l’urétrite. À cet effet, une enquête de terrain a été menée à l’aide de questionnaires standardisés, impliquant 100 participants répartis dans 12 communes. Les enquêtés ont été classés selon leur sexe, leur âge, leur niveau d’instruction et leur expérience professionnelle. Des données botaniques détaillées sur les plantes identifiées ont été soigneusement recueillies, puis analysées à l’aide d’outils statistiques appropriés.Les résultats sociodémographiques révèlent une forte prédominance masculine parmi les praticiens (97 %), avec des niveaux d’expertise variés. L’étude a permis de recenser 58 espèces médicinales appartenant à 36 familles botaniques, témoignant d’une importante diversité floristique. Certaines plantes se distinguent par leur efficacité spécifique: Petroselinum crispum pour la pyélonéphrite, Hordeum vulgare également pour la pyélonéphrite, et Cucurbita pepo pour la cystite, la prostatite et l’urétrite. Ces résultats soulignent le rôle central de ces espèces dans la phytothérapie traditionnelle locale. Les méthodes de préparation les plus fréquemment utilisées sont, par ordre décroissant, l’infusion, la décoction et la macération. Les parties de plantes les plus sollicitées sont la partie aérienne, les graines et les feuilles. L’emploi de certaines espèces pour plusieurs affections souligne l’interconnexion des troubles urinaires et les vastes propriétés thérapeutiques des plantes utilisées. Cette étude met en lumière la richesse du savoir ethnobotanique local et souligne l’importance de sa préservation. Elle ouvre également des perspectives prometteuses pour des recherches pharmacologiques futures, en vue d’identifier les composés bioactifs responsables des effets thérapeutiques et de promouvoir l’intégration de la médecine traditionnelle dans les approches de santé durable et contemporaine en_EN
dc.language.iso fr en_EN
dc.publisher Université Ziane Achour – Djelfa – Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie en_EN
dc.subject Enquête ethnobotanique, Infections urinaires, Pyélonéphrite, Cystite, Prostatite, Urétrite, Plantes médicinales, Djelfa. en_EN
dc.title Plantes médicinales utilisées en phytothérapie dans le traitement des infections urinaires dans la région de Djelfa en_EN
dc.title.alternative Microbiologie Appliquée en_EN
dc.type Thesis en_EN


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