dc.contributor.author |
OUDDAI Ouiza, LEGHLAM Hadjer |
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dc.date.accessioned |
2025-07-16T09:15:15Z |
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dc.date.available |
2025-07-16T09:15:15Z |
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dc.date.issued |
2025 |
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dc.identifier.uri |
http://dspace.univ-djelfa.dz:8080/xmlui/handle/112/7706 |
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dc.description |
Ce travail a permis de mieux comprendre une problématique importante liée à la santé
des plantes forestières, en particulier le pin d’Alep, souvent menacé par des maladies
fongiques graves. L’étude s’est inscrite dans une démarche à la fois scientifique et pratique,
visant à identifier les champignons pathogènes responsables de ces maladies et à évaluer des
moyens de lutte durables, notamment biologiques.
Les isolats fongiques ont été obtenus à partir de graines, d’aiguilles et de sol collectés
dans des pépinières touchées. L’analyse morphologique, tant macroscopique que
microscopique, a révélé une grande diversité fongique. Le genre Alternaria était le plus
fréquemment rencontré, mais d'autres genres ont également été identifiés, comme Fusarium,
Botryodiplodia, Aspergillus, Penicillium, Pythium, Phoma, Ophiostoma, Phytophthora et
Stemphylium. Cette diversité témoigne de la complexité des interactions entre les pathogènes
et leur environnement.
Les tests de pathogénicité réalisés sur de jeunes plants de pin d’Alep ont montré qu’Alternaria
était non seulement le plus fréquent, mais aussi le plus agressif, en particulier la souche
Alternaria alternata (1 K’), plus virulente que la souche C1E. Ce constat met en lumière la
variabilité du pouvoir pathogène entre ces deux pathogénes.
De même, des champignons bénéfiques du genre Trichoderma ont été isolés du sol. Cinq
souches ont été identifiées (TRI A, TRIX, AIT, TIG et ZAK). Leur potentiel en tant qu’agents
de lutte biologique a été évalué selon deux approches : inhibition directe et inhibition
indirecte du pathogène. Les souches AIT, TIG et ZAK se sont marquées par leur double
efficacité, en agissant directement sur les agents pathogènes et en produisant des composés
antifongiques diffusibles. À l’inverse, TRIA et TRIX ont montré une faible capacité
inhibitrice, en particulier lorsqu’il n’y avait pas de contact direct.
Ces résultats sont encourageants et ouvrent des perspectives concrètes pour
l’utilisation de certaines souches de Trichoderma dans des stratégies de lutte biologique
intégrée, en remplacement ou en complément des fongicides chimiques. Toutefois, des
expérimentations supplémentaires, notamment en conditions naturelles (in vivo), sont
nécessaires pour valider leur efficacité sur le terrain. |
en_EN |
dc.description.abstract |
Résumé
Résumé
Divers agents pathogènes peuvent causer des maladies aux arbres forestiers. Un grand nombre
d'entre eux menaçant à la fois la productivité, la régénération naturelle et l’équilibre des
écosystèmes forestiers. Dans ce contexte, l’objectif principal de la présente étude est
d’explorer l’efficacité de certaines souches locales de Trichoderma spp. en tant qu’agents de
lutte biologique contre des champignons pathogènes isolés à partir de Pinus halepensis (pin
d’Alep).
Cinq souches de Trichoderma ont été isolées à partir d’échantillons de sol, par la technique de
dilution sériée. Ces souches ont été soumises à des tests in vitro contre cinq champignons
pathogènes (référencés 1K, 1K’, C1E, C1A et 4KT1), eux-mêmes isolés à partir de tissus
infectés de Pinus halepensis. La pathogénicité de certaines souches fongiques a été confirmée
par des tests sur des jeunes plants âgés de deux ans. Le potentiel antagoniste de ces souches a
été évalué par deux méthodes : contact direct (co-croissance sur le même milieu) et contact
indirect (séparation physique pour estimer l’effet des métabolites volatils).
Les résultats indiquent que la souche AIT démontre une activité antagoniste significative,
dotée d'un potentiel d'inhibition particulièrement fort. Les isolats TIG et ZAK ont aussi
produit des résultats très positifs en contact direct, atteignant jusqu'à 90,58% d'inhibition de la
croissance mycélienne du pathogène, néanmoins, des résultats plus modérés en contact
indirect. Les souches TRI A et TRI X ont démontré une efficacité allant de modérée à bonne,
avec des performances semblables dans les deux tests.
Cette étude met en évidence une variabilité dans l’efficacité des souches testées comme
alternatives durables, sûres et efficaces aux fongicides chimiques pour la protection du pin
d’Alep. Leur intégration pourrait contribuer à une gestion forestière respectueuse de
l’environnement et à la préservation des écosystèmes. |
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dc.language.iso |
fr |
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dc.publisher |
Université Ziane Achour – Djelfa – Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie |
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dc.subject |
Trichoderma spp, lutte biologique, Pinus halepensis, antagoniste, contact direct, contact indirect. |
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dc.title |
Evaluation antifongique in vitro de Trichoderma sp sur quelques champignons phytopathogènes du pin d’Alep |
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dc.title.alternative |
Microbiologie Appliquée |
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dc.type |
Thesis |
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