Abstract:
Cette étude évalue les projets réalisés par le Haut-Commissariat au Développement de la
Steppe (HCDS) dans la région d’Oum Cheggag (wilaya de Djelfa) à travers des enquêtes au-
près des responsables locaux, des cadres du HCDS et des habitants. Les résultats révèlent une
bonne visibilité des projets (plantations fourragères, puits, diguettes, fixation des dunes), jugés
utiles pour l’amélioration des pâturages et la lutte contre la désertification. Toutefois, leur
impact socio-économique reste limité : création d’emplois partielle, faible amélioration des
revenus et participation communautaire insuffisante. Les principales lacunes concernent le
manque de suivi, la faible diversification des projets et la durabilité compromise. L’étude sou-
ligne la nécessité d’approches participatives, d’un suivi rigoureux et d’une meilleure adapta-
tion aux besoins réels des populations locales pour garantir la durabilité des actions.
Description:
Cette étude a montré que les programmes d’aménagements pastoraux réalisés par le
Haut-Commissariat au Développement de la Steppe (HCDS) dans la région d’Oum Cheggag
ont eu un impact significatif sur l’amélioration des conditions socio-économiques des popula-
tions locales, notamment à travers le soutien de l’activité pastorale, la création de nouvelles
opportunités de stabilisation et la réduction de la vulnérabilité des ménages ruraux face aux
aléas climatiques. Ces programmes ont également contribué à la mise à disposition de res-
sources hydriques et fourragères, renforçant ainsi la capacité des éleveurs à mieux gérer leurs
troupeaux.
Ces travaux ont aussi servi a amélioré le niveau de vie de cette population d’une ma-
nière provisoire a travers le recrutement des jeunes dans la réalisation de ces travaux ou d’une
mémoire durable pour l’exploitation des parcours par les différents éleveurs de la région, mais
ces travaux restent insuffisants par rapport au besoin et aux ambitions dépend du budget du
HCDS et des conditions climatiques
Cependant, plusieurs interrogations demeurent, telles que la durabilité de ces aména-
gements face aux changements climatiques accélérés, la manière de garantir une participation
effective de la communauté locale dans les phases de planification et de gestion, ainsi que la
question fondamentale de savoir dans quelle mesure ces projets peuvent évoluer
d’interventions sectorielles vers une vision de développement intégrée et durable.