Place et impact de la végétation en milieu urbain steppique: Cas des aménagements extérieurs dans les cités d’habitat collectif à Djelfa

Abstract

La présence végétale en ville constitue un enjeu urbain majeur et un élément central dans la recherche d’un développement urbain plus durable à travers les approches écosystémiques et la mise en évidence des impacts de la végétation, entre autres, sur le climat urbain, la qualité de l’air ou encore sur la santé des populations. Cependant, dans les villes algériennes, au-delà des discours, du cadre réglementaire et des textes législatif, la prise en compte de la végétation urbaine dans les projets d’aménagement apparait faible et limitée, en particulier au niveau des aménagements réalisés au cours des dernières décennies, où la mise en œuvre des espaces de verdure s’effectue après coup, au fur et à mesure, sans plans ou études spécifiques établis en amont. L’intégration de la végétation n’est pas à la hauteur de son importance, particulièrement dans les villes steppiques, caractérisées par la fragilité de leur écosystème, aggravée par la menace avérée de la désertification. Ce travail propose de se pencher sur certaines facettes de la végétation en milieu urbain steppique, à travers l’exemple de la ville de Djelfa, et l’analyse des espaces végétalisés au niveau de trois cités d’habitat collectif, réalisées à trois périodes différentes (fin des années 1970, fin des années 1980 et une cité récente, partiellement achevée).