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L’infection microbienne occupe actuellement la première place dans les pathologies médicales. Elle est connue depuis longtemps, et depuis l'utilisation des antibiotiques, elle a progressivement changé ses visages désirables (Nouri et Ziadi, 2015). La résistance aux antibiotiques est un phénomène en constante évolution. Depuis quelques années, la dissémination de la résistance bactérienne, en médecine vétérinaire et humaine, est une préoccupation majeure en santé publique. En effet elle s’est développée très rapidement atteignant presque toutes les espèces pathogènes et qu’aucune classe nouvelle d’antibiotiques n’est attendue dans les prochaines années. Elle représente ainsi une menace pour la santé et donc un enjeu de sécurité sanitaire (Boukaa, 2013).
L’efficacité remarquable des antibiotiques s’est accompagnée de leur utilisation massive et répétée en santé humaine et animale, ce phénomène a généré une pression sur les bactéries, qui ont développé des systèmes de défense contre ces antibiotiques, conduisant à l’apparition de résistance. La mauvaise utilisation des antibiotiques, passant par des traitements trop courts ou trop longues, parfois mal doses (Carmeli, 2003).
Escherichia coli sont les bactéries les plus fréquemment isolées dans l’élevage et l’abattoir. Ces dernières années, dans plusieurs pays, l’Algérie parmi eux, plusieurs études ont rapporté l’isolement des souches d’E. coli, qui sont à l’origine de plusieurs infections Belmahdi, (2010) ; Barka, (2012); Sassi et al., (2014); Ayad, (2017); qui montrent que ces bactéries développent une résistance à certains antibiotiques. Certaines souches d’E. coli se caractérisent par leur résistance aux plusieurs antibiotiques ce qu’on appelle la multirésistance. Face à cette situation, ces pays ont élaboré des réseaux de surveillance sur la résistance aux antibiotiques (Fofana, 2004).
La survenue d’infections à E. coli, intraitables par des antibiotiques n’est plus une simple menace pour l’avenir mais une réalité actuelle. Pouvoir limiter ou du moins maîtriser cette problématique, nécessite une meilleure compréhension des mécanismes d’acquisition de résistance aux antibiotiques afin de mieux contrôler sa dissémination et pour une meilleure prise en charge thérapeutique (Ayad, 2017) |
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