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Les Brucella sont des bactéries pathogènes responsables de la brucellose, maladie connue également sous les noms de « fièvre de Malte », « fièvre méditerranéenne », « fièvre ondulante » ou « mélitococcie ». De nombreuses espèces animales (ruminants surtout, mais aussi suidés, carnivores, équidés et rongeurs) peuvent être infectées naturellement par diverses espèces de Brucella. Du fait de la fréquence et de la gravité des cas humains contractés directement ou indirectement à partir de l'animal (BRISABOIS et al., 1997). La brucellose été identifiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Office international des épizooties (OIE) et l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) en tant qu’une zoonose négligée des plus importantes au monde (DADAR et al., 2019).
La survie des Brucella est liée à de nombreux facteurs, dont le type de produit, la teneur en eau, la température, les modifications de pH, l'action biologique des autres bactéries présentes, et la durée et les conditions de conservation du produit (BRISABOIS et al.,1997). Les brucellas résistent assez bien au séchage et peuvent survivre longtemps dans le matériel biologique, en particulier à basse température. Ils sont sensibles à une grande variété de désinfectants, notamment le formaldéhyde, l'hypochlorite, les iodophores et les phénols, à condition que la matière organique en excès ne soit pas présente (AGGAD et BOUKRAA, 2006).
La survie des Brucella peut être beaucoup plus longue ; la fermentation strictement lactique et de courte durée et la dessiccation favorisent leur survie (BRISABOIS et al., 1997). L’infection humaine est le plus souvent par l’ingestion du lait cru, ou l’un de ses dérivés, en particulier la crème et dans de nombreux cas, les fromages frais (BRISABOIS et al.,1997). Le pH et l'activité de l'eau sont considérés comme des facteurs majeurs influant sur la survie de Brucella dans les produits laitiers (JANSEN et al., 2019).
Il a été démontré que B. melitensis ne pouvait pas survivre à un pH inférieur à 4 alors que les souches de B. abortus semblaient être plus tolérant au pH acide et pourrait même survivre pendant 10 jours à un pH inférieur à 4,0 dans du lait fermenté (DADAR et al.,2019 |
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présence, absence, l’ben, enquête, test de l’anneau, prévalence, brucellose, l’acidité. Brucella. |
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