dc.contributor.author |
BENHOUDA, Djahida |
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dc.date.accessioned |
2020-10-31T20:47:12Z |
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dc.date.available |
2020-10-31T20:47:12Z |
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dc.date.issued |
2020 |
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dc.identifier.uri |
http://dspace.univ-djelfa.dz:8080/xmlui/handle/123456789/3404 |
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dc.description |
En médecine vétérinaire, comme en médecine humaine, les protozoaires digestifs sont
fréquemment rencontrés [APPELBEE et al., 2005]. Ils ont une grande importance du point de vue économique et sanitaire, par les signes cliniques provoqués mais aussi par leur aspect zoonotique important pour certains [FAYER, 2004].
Le genre Cryptosporidium sont des parasites coccidiens qui infestent les microvillosités des cellules d'épithéliales tapissant les organes digestifs et respiratoires [TZIPORI et WARD, 2002]. Ce sont des protozoaires intracellulaires, obligatoires de petite taille. Ils ont découvert que ces protozoaires sont la cause principale des diarrhées chez les humains et certains animaux [VESEY et al., 1997]. Leurs caractéristiques biologiques leur confèrent une grande résistance dans le milieu extérieur. Ces parasites sont facilement véhiculer par l'eau et résistent à de nombreux traitements [FAYER, 2004; AKAM et al., 2004].
La cryptosporidiose chez l'homme a progressé dans ces dix dernières années et les cas de contamination par voie hydrique sont de plus en plus nombreux [BONNIN et al., 1998]. Les ruminants sont rendus responsables de ce nouveau mode de contamination ; mais les données de la
biologie moléculaire semblent indiquer qu'il existe deux génotypes différents de C. parvum : l'un commun aux ruminants et à l'homme, responsable de zoonose à cryptosporidies et l'autre évoluant uniquement chez l'homme et responsable d'une contamination inter-humaine [HARP et al., 1990].
Chez les personnes immunocompétentes, Cryptosporidium peut causer une diarrhée de 3 à 20 jours qui disparait spontanément. Cependant, chez le patient immunodéprimé, la cryptosporidiose revêt une forme clinique sévère et se caractérise par la diarrhée rebelle et prolongée [AMBROISETHOMAS et al., 1999].
La giardiase est une infection intestinale due au parasite Giardia intestinalis ou egalement appelé Giardia lamblia. L'infection par ce parasite peut être asymptomatique ou associée avec certains symptômes telle la diarrhée, la perte de poids, des crampes abdominales et un retard de croissance [GRIT et al., 2012]. Du fait que Giardia peut infecter à la fois les animaux et les humains a soulevé des préoccupations au sujet du risque pour la santé publique des adultes et enfants de compagnie [OLSON et al., 2004; THOMPSON et MONIS, 2004]. Le niveau de risque dépend des taux de prévalence et le mode d'excrétion [THOMPSON et MONIS, 2004]. |
en_EN |
dc.description.abstract |
Habituellement, les veaux souffrent de la diarrhée pendant la période post-partum, cette diarrhée a de nombreuses causes, notamment : les bactéries, les virus et les parasites.
Suite à cette pathologie qui constitue un véritable fléau pour l’élevage des bovins et que la mise en cause des parasites dans l’étiologie des diarrhées néonatales fut confirmé dans les études épidémiologiques et expérimentales entreprises dans différents coins du globe.
Notre but de travail est de déterminer la prévalence des parasites intestinaux chez les humains vivant en milieu rurale et urbaine et chez les bovins dans la Wilaya de Batna en fonction de certains facteurs de risque tels que l’âge et le sexe. Par l’usage de différentes techniques classiques et moléculaires et l’effet de transmission chez l’être humain.
L'étude a été menée sur 641 échantillons de matières fécales humains et les veaux dont la tranche d'âge de 1 jour à 2 ans où nous avons analysé 620 échantillons d'animaux pour une période de deux ans.
La technique de Ziehl–Neelsen modifiée par Henriksen et Pohlenz est utilisée pour la détection de Cryptosporidium puis associée à un test d’immunofluorescence et un test de lugol pour la détection de Giardia dans les selles des bovins et des humains.
Chez les humains, dans tout les échantillons 1 cas positif pour Cryptosporidium spp.est détecté. L’examen direct a révélé la présence : Ascaris lumbricoïdes (4,83%), Entamoeba coli (6,24%), Giardia intestinalis (7,17%), Endolymax nana (7,02%) et E .histolytica (8,89%).
Parmi les sujets examinés, 150 (23,24%) ont été trouvés infectés, 63 (20,58 %) dans les régions rurales et 87 (25,9 %) dans les régions urbaines.
Le parasitisme a une grande prévalence chez les enfants des régions rurales 39,21 % mais les adultes ont une prévalence de 10,94 % mais pour la région urbaine la prévalence de parasitisme chez les enfants est 25,00 % et chez les adultes est 27,82 %.
Chez les bovins, 48,7% de veaux sont infectés par Cryptosporidium spp. les ryptosporidies isolés chez veaux diarrhéiques que non diarrhéiques, avec des taux respectifs 60,4% et 12,0% respectivement. En plus une grande fréquence d’excrétion du parasite est notée chez les animaux âgés entre 2 et 3 semaines (25,1%). Sachant que le sexe n’a aucune influence sur les incidences des cryptosporidies chez les veaux mais pour Giardia aucun échantillon n’a été révélé positif.
Les techniques moléculaires sont réalisées sur 66 échantillons fécaux des bovins. La recherche du gène ARNr 18S et le séquençage du gène gp 60 au sein de Cryptosporidium a révélé la présence de trois espèces: Cryptosporidium bovis
(n = 14), C. ryanae (n = 6) et C. parvum (n = 4).Un seul sous type zoonotique de C. parvum (sous-type IIaA13G2R1) a pu être identifié parmi 24 isolats génotypés.
A propos de Giardia, une prévalence de 6,06% a été trouvée après recherche du gène β-giardine.
L’association des deux parasites Cryptosporidium et Giardia chez les veaux diarrhéiques a été observée chez deux veaux, pour le sexe a un effet sur la prévalence de Giardia intestinalis avec un taux élevé chez les veaux mâles que les veaux femelles mais pour Cryptosporidium le sexe n’a aucune influence.
Pour analyser la prévalence de différents parasites dans les échantillons fécaux de bovins, la méthode FLOTAC a été utilisée pour 174 échantillons, les parasites identifiés par cette méthode sont Autres Protozoaire 101 (58,04%),Eimeria spp. 92 (52,87%), Strongles 47 (27,01%), Trichuris 1 (0,57%), Paramphistomes 4 (2,34%) et Toxocara (1.15%).Une autre méthode de flottation Mini-Flotac a été appliquée sur 220 échantillons, qui donne les parasites suivants : Strongle 22 (10 %), Toxocara 2(0,9%), Eimeria spp. 81(36,81%) et Autres Protozoaires 94 (42,72 %). |
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dc.description.sponsorship |
diarrhée, humains, bovins, parasites intestinaux, Batna, FLOTAC, PCR. |
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dc.language.iso |
fr |
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dc.publisher |
UNIVERSITE ZIANE ACHOUR DJELFA FACULTE SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE |
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dc.subject |
Thème : RISQUES DU POTENTIEL ZOONOTIQUE DE CERTAINS PROTOZOAIRES PARASITES |
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dc.title |
RISQUES DU POTENTIEL ZOONOTIQUE DE CERTAINS PROTOZOAIRES PARASITES CHEZ LES POPULATIONS INFANTILES ET ADULTES VIVANTS EN ZONE URBAINE ET RURALE VIA LES ANIMAUX DOMESTIQUES |
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dc.title.alternative |
Impact des zoonoses parasitaires sur la santé publique via l’eau, les aliments et l’environnement |
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dc.type |
Thesis |
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