Abstract:
Cette étude épidémiologique, réalisée sur 60 individus entre mars et aout 2022, a pour but d'évaluer les prévalences de parasites internes chez les chiens dans la région de Djelfa .Des résultats obtenus, il ressort que 26 % des sujets examinés sont infestés par un ou plusieurs parasites .Les prévalences obtenues par ordre décroissant sont : Toxocaris leonina (Pr =10%) ,Ancylostoma caninum ( Pr = 6%) Isospora spp (Pr =5% ) , Oeufs non déterminés (Pr = 3%) Toxocara canis (Pr=2 % ), Taenia spp ( Pr = 2 % ) , et Larve de nématode ( Pr = 2 % ) . Le taux d’infestation est plus élevé chez les chiens femelles (48 %) par rapport aux chiens males (11,42%). Cependant, les jeunes chiens se sont apparues beaucoup plus infestés que les adultes (58.82 % vs 13.95 %).D' autre part notre résultat montre que le parasitisme des chiens de milieu rural est plus élevé que le milieu urbain (45% de prévalence contre 17.5% respectivement
Description:
Les parasites digestifs chez les carnivores domestiques peuvent être responsables de troubles digestifs et de diminution de l’état général. C’est pourquoi, il est important de détecter les éléments parasitaires présents dans les matières fécales, notamment chez les jeunes animaux. Pour cela, les vétérinaires disposent de plusieurs techniques. L’examen macroscopique des selles est un acte aisé et rapide, il doit être réalisé de façon systématique lors de suspicion de parasitose. Les analyses coproscopiques (flottation et sédimentation) permettent de repérer la plupart des oeufs et des larves de parasites.
Les animaux de compagnie principalement le chien constituent la source principale de contamination de l’homme, a la lumière de ce travail, les chiens de la région de Djelfa peut jouer un rôle potentiel dans dissémination des parasites zoonotiques Tenia spp ,Isospora spp ,T. canis, T. leonina et A. caninum, qui ont des différentes valeurs de prévalence respectivement : (0,5%),(5%),(2 %), (10%)et (6 %).Ce différence peut s'expliquer par différents causes telle que les facteurs environnementaux , les conditions d'hygiène, le type de zone (rurale ou urbain), et même les conditions climatiques. D'autre part, la taille et la répétition des échantillons, les types d'échantillons (excréments, sol ou isolement post-mortem des adultes), les techniques de diagnostic et les mesures de prévention vétérinaires.
Dans ce sens une étude plus large avec un plus grand nombre serait indispensable pour clarifier la situation de parasitisme interne de notre chiens .Le contrôle de l'environnement est également très important pour réduire le risque de contamination, les selles doivent être collectées et détruites .Enfin, des mesures d'intervention sont nécessaires pour réduire le risque de transmission de parasites du chien à l'homme.