Abstract:
Un total de 46 souches d’entérobactéries isolées principalement de prélèvements d’ECBU a été collecté au niveau de trois établissements de santé de la ville de Djelfa (un hôpital et deux laboratoires d’analyses). La sensibilité à 12 molécules d’antibiotiques a été testée par la technique standard de diffusion sur gélose, selon les recommandations de CLSI, 2018. E. coli était l’espèce la plus fréquemment isolée avec un taux estimé à hauteur de 30%, suivie par Pseudomonas aeruginosa (11%) et Klebsiella pneumoniae (9%). Les taux de résistance les plus élevés ont été enregistrés à l’encontre de la Céfazoline (72%), de la Cotrimoxazole (54%), de la Céfotaxime (52%), de l’Amoxicilline + acide clavulanique (43%), de la Ciprofloxacine (41%) et du Chloramphénicol (35%). Un isolat d’E.coli et un autre de K. pneumoniae se sont révélés producteurs de BLSE (4%).
Description:
La présente étude réalisée sur une période de cinq mois avait pour objectif la caractérisation du profil de résistance des souches d’entérobactéries productrices de BLSE collectées à l’EPH Mouhad Abdelkader et aux laboratoires d’analyses médicales Homaida et Meddah Abdelaziz, instaurés dans la ville de Djelfa.
Sur les 46 souches d’entérobactéries isolées principalement de prélèvements d’ECBU (57%), de pus (16%) et d’hémoculture (5%), E. coli est l’espèce la plus fréquemment isolée avec un taux estimé à hauteur de 30%, suivie de près par Pseudomonas aeruginosa (11%) et Klebsiella pneumoniae (9%). De plus, les femmes se sont montrées les plus à risque (57%).
En ce qui concerne les résultats de l’antibiogramme, les taux de résistance les plus élevés ont été enregistrés à l’encontre de de la Céfazoline (72%), de la Cotrimoxazole (54%) et de la Céfotaxime (52%). Des résistances plus faibles ont été observées pour l’Amoxicilline
+ acide clavulanique (43%), la Ciprofloxacine (41%) et le Chloramphénicol (35%). De plus,
11 souches (24%) se sont montrées multi-résistantes. En revanche, des pourcentages de sensibilité importants ont été observés vis-à-vis de la Fosfomycine (87%), de la Gentamycine (80%), de la Ceftazidime, le Céfépime et la Tobramycine (74%). Pour ce qui est de l’imipenème, la totalité de nos souches conservent une excellente sensibilité. Aussi, 2 souches (un isolat d’E.coli et un de K. pneumoniae) se sont révélées productrices de BLSE, soit une prévalence de 4%.
A notre connaissance, la présente étude décrit, pour la première fois, la détection de β- lactamases de type BLSE et d’autres céphalosporinases dans les souches cliniques isolées des établissements de santé de la ville de Djelfa. Ce constat est alarmant et doit susciter l’intérêt des responsables de la santé de notre wilaya, car ces souches résistantes peuvent conduire à des échecs thérapeutiques, ce qui constitue une menace de santé publique.
La présente étude réalisée sur une période de cinq mois avait pour objectif la caractérisation du profil de résistance des souches d’entérobactéries productrices de BLSE collectées à l’EPH Mouhad Abdelkader et aux laboratoires d’analyses médicales Homaida et Meddah Abdelaziz, instaurés dans la ville de Djelfa.
Sur les 46 souches d’entérobactéries isolées principalement de prélèvements d’ECBU (57%), de pus (16%) et d’hémoculture (5%), E. coli est l’espèce la plus fréquemment isolée avec un taux estimé à hauteur de 30%, suivie de près par Pseudomonas aeruginosa (11%) et Klebsiella pneumoniae (9%). De plus, les femmes se sont montrées les plus à risque (57%).
En ce qui concerne les résultats de l’antibiogramme, les taux de résistance les plus élevés ont été enregistrés à l’encontre de de la Céfazoline (72%), de la Cotrimoxazole (54%) et de la Céfotaxime (52%). Des résistances plus faibles ont été observées pour l’Amoxicilline
+ acide clavulanique (43%), la Ciprofloxacine (41%) et le Chloramphénicol (35%). De plus,
11 souches (24%) se sont montrées multi-résistantes. En revanche, des pourcentages de sensibilité importants ont été observés vis-à-vis de la Fosfomycine (87%), de la Gentamycine (80%), de la Ceftazidime, le Céfépime et la Tobramycine (74%). Pour ce qui est de l’imipenème, la totalité de nos souches conservent une excellente sensibilité. Aussi, 2 souches (un isolat d’E.coli et un de K. pneumoniae) se sont révélées productrices de BLSE, soit une prévalence de 4%.
A notre connaissance, la présente étude décrit, pour la première fois, la détection de β- lactamases de type BLSE et d’autres céphalosporinases dans les souches cliniques isolées des établissements de santé de la ville de Djelfa. Ce constat est alarmant et doit susciter l’intérêt des responsables de la santé de notre wilaya, car ces souches résistantes peuvent conduire à des échecs thérapeutiques, ce qui constitue une menace de santé publique.