DEPOT INSTITUTIONNEL UNIV DJELFA

Contribution to the study of the place of protozoan parasites in the etiology of enteritis in the human population in hospital and non-hospital environment from urban and rural areas via animal sources

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dc.contributor.author SEBAA, Soumia
dc.date.accessioned 2022-12-11T10:05:21Z
dc.date.available 2022-12-11T10:05:21Z
dc.date.issued 2020
dc.identifier.uri http://dspace.univ-djelfa.dz:8080/xmlui/handle/123456789/4514
dc.description Les parasitoses intestinales sont largement répandues à travers le monde notamment dans les pays en voie de développement. Elles occasionnent d’énormes problèmes de santé publique, raisons pour lesquelles plusieurs études ont été initiées dans le sens d’une plus grande maitrise de ces parasitoses, voire même les éradiquer. En effet, l’absence des données sur ces affections dans la région de Laghouat nous a sollicités notre intérêt à étudier d’une part la fréquence des parasitoses intestinales qui interviennent dans l’étiologie des maladies intestinales ainsi d’évaluer toute sorte de corrélation entre la fréquence parasitaire et les paramètres épidémiologiques et cliniques retenus et d’une autre part d’identifier pour la première fois les sous-types de Blastocystis spp. issues des souches humaines et déterminer une éventuelle corrélation entre les STs de Blastocystis spp. et les facteurs épidémiologiques et cliniques des patients inclus dans cette étude. Ce travail a concerné l’ensemble de 2277 patients hospitalisés et patients externes représentatifs des deux milieux urbain et rural sur une période de trois ans allant du 03 Mars 2015 au 31 juillet 2018 dans la ville de Laghouat. Chaque échantillon a fait l’objet d’un examen microscopique direct, d’un enrichissement (techniques de Richie et Willis), d’une coloration (MZN) et d’une culture in vitro sur deux milieux xénique (Milieu LE et milieu de Jones). Par la suite, 30 échantillons de culture positifs de Blastocystis spp. ont été sous-typés. Des résultats obtenus, il ressort que 33,33% des sujets examinés sont porteurs de un ou plusieurs parasites. C’est essentiellement un parasitisme à protozoaires (97,96%) tandis que les helminthes ne représentent que (2,04%). Blastocystis spp. est le parasite le plus fréquemment retrouvé (53,22%), suivi par Entamoeba histolytica/dispar (26,35%), Giardia intestinalis (12,65%), Entamoeba coli (12,38%), Endolimax nana (5,27%), Trichomonas intestinalis (3,03%), Enterobius vermicularis (1,71%), Cryptosporidium spp. (0,92%), Teania saginata (0,53%) et Trichuris trichuira (0,13%). Le monoparasitisme a concerné 85,8% des sujets parasités et le polyparasitisme a été enregistré dans 14,2% des cas parasités. La fréquence parasitaire est plus fréquente chez le sexe masculin (57,58%) par rapport au sexe féminin (42,42%). Cependant, les adultes se sont apparues beaucoup plus infestés que les enfants (58% vs 42%) et le taux d’infection le plus élevé à été retrouvé dans le groupe d’âge 0-9ans (26%) et qui a diminué progressivement avec l’âge (p<0,001). La distribution de la fréquence des espèces parasitaires est plus observée en milieu rural (53%) qu’en milieu urbain (47%), cette distribution des espèces parasitaires n’a montré aucune association significative entre la fréquence des parasites et le lieu d’habitation (p>0,05). En outre les patients qui consomment l’eau de robinet (58%) et qui sont en contact étroit avec les animaux (66%) avaient un risque significativement plus élevé d’acquérir l’infection par les parasites intestinaux. Concernant la biologie moléculaire de Blastocystis, le sous-typage de 30 échantillons indiquait une forte fréquence de ST1 (63,3%), suivi par ST4 (23,3%), ST2 (13,3%), ST7 (13,3%), ST3 (10%) et ST5 (6,7%). En outre, neuf échantillons (30%) ont des sous-types mixte, y compris ST1 / ST2 (6,7%), ST1 / ST4 (6,7%), ST1 / ST3 (3,3%), ST1 / ST5 (3,3%), ST2 / ST4 (3,3%), ST2 / ST7 (3,3%) et ST4 / ST5 (3,3%). La répartition des STs simple et mixes en fonction de profil épidémiologique indique que le ST2, ST4, ST5 et ST7 sont plus identifiés en milieu rural, ST1, ST2, ST3, ST4 et les Sts mixtes sont plus identifiés chez les patients qui sont en contacte avec les animaux, tandis que tous les STs sauf le ST5 sont plus identifiés chez les patients qui consomment l’eau de robinet. La symptomatologie clinique a été observée chez 80,4% des sujets parasités et la charge parasitaire (≥5 formes de Blastocystis/champ x400) est significativement corrélée avec les signes cliniques (p=0,0001). Ainsi le ST1 est significativement associé au symptôme clinique. Les douleurs abdominales (39,1%), les diarrhées (6,5%) et les vomissements (6,5%) sont les symptômes les plus fréquemment enregistré. Les résultats de cette étude mettent en lumière l’importance du péril fécal et suggèrent que Blastocystis est un parasite commun chez la population humaine en Algérie, avec des cycles de transmission zoonotiques, hydrique et anthroponotique susceptibles de se produire. Malgré la prévalence importante et l’impact potentiel majeur de Blastocystis dans les populations humaine et animale et sa classification par l’OMS dans la liste des parasites d’origine hydrique, la circulation, la biologie moléculaire et l’impact direct sur la santé publique restent encore mal connues en Algérie. A cet effet et comme suite à cette étude, plusieurs pistes de travail peuvent être envisagées comme perspectives : - Elargissement du champ d’investigation dans d’autres villes en Algérie tout en augmentant le nombre d’échantillons et également une plus grande information sur les facteurs socio-économiques et environnementaux des patients est nécessaire afin d'améliorer notre compréhension sur l'épidémiologie de ce parasite. - Des études supplémentaires sur des isolats d’animaux sont nécessaires pour une meilleure compréhension du rôle zoonotique du parasite. - Des études moléculaire sur les sources d'eau potable, sont nécessaires afin de déterminer l'importance de Blastocystis en tant que pathogène d'origine hydrique. en_EN
dc.description.abstract In order to determine the frequency of different parasitic species and to identify for the first time the subtypes of Blastocystis spp. in the Algerian steppe area, a descriptive and analytical study of human intestinal parasitosis carried out on the set of 2277 patients, representative of urban and rural areas over a period of three years was realized in the wilaya of Laghouat. Each sample was subjected to direct microscopic examination, an enrichment, and in vitro culture on two xenic mediums. Subsequently 30 samples of Blastocystis positive culture were subtyped by PCR using sequencetagged site (STS) primers. Results indicated that the overall infection rate was 33,33%. Blastocystis spp is the most frequently found parasite (52,22%), followed by Entamoeba histolytica/dispar (26,35%), Giardia intestinalis (12,65%), Entamoeba coli (12,38%), Endolimax nana (5,27%), Trichomonas intestinalis (3,03%), Enterobius vermicularis (1,71%), Cryptosporidium spp (0,92%), Teania saginata (0,53%) and Trichuris trichuira (0,13%). Subtyping of Blastocystis spp indicated a high frequency of ST1 (63.3%), followed by ST4 (23.3%), ST2 (13.3%), ST7 (13.3%), ST3 (10%) and ST5 (6.7%). Mixed subtypes were identified in 30% (9/30) of analyzed samples. Clinical symptomatology is observed in 80,4% of the parasitized subjects and the parasite intensity were significantly correlated with the clinical signs. Multivariate analysis indicates significant associations between ST1, ST4 and residential places, between ST1, ST2, ST4, ST7 and patients who consume tap water and between ST1, ST2, ST4 and patients who are in contact with animals. To the best of our knowledge, this is the first report on subtyping of Blastocystis in Algeria. en_EN
dc.language.iso en en_EN
dc.publisher Université Ziane Achour/Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie en_EN
dc.subject Intestinal parasites, Blastocystis spp, Subtypes, PCR, Laghouat, Algeria en_EN
dc.title Contribution to the study of the place of protozoan parasites in the etiology of enteritis in the human population in hospital and non-hospital environment from urban and rural areas via animal sources en_EN
dc.title.alternative Impact of parasitic zoonoses on public health via water, food and environment en_EN
dc.type Thesis en_EN


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