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Dans la steppe algérienne, la région de Djelfa était autrefois distinguée comme le pays du pastoralisme et de l’élevage ovin par excellence. Aujourd’hui, elle fait face à de profondes mutations marquées particulièrement par un engraissement sédentaire. Ce ci crée une diversité de modèles et une compétitivité accrue conduisant à des conséquences comme la dégradation de la steppe naturelle en provoquant une forte sédentarisation. Durant la dernière décennie, le système pastoral à transhumance régulière a commencé à disparaitre et a cédé la place au système sédentaire
Parvenant à son objectif, la thèse confirme l’existence d’une représentation globale en fonction des variables de compétitivité et de résultat économique, qui peut être partagée par l’ensemble des ESEM. Elle est l’image dynamique de l’entreprise d’engraissement sédentaire, intégrant à la fois les effets de variabilité des performances des animaux, de l’écosystème pastoral, des besoins des ménages et des itinéraires techniques appropriés.
En effet, l’ensemble des décisions prises par les acteurs principaux de modèles d’action individuels pour l’engraissement sédentaire des moutons dans leurs conséquences marchandes et non marchandes sont dévoilées par l’analyse SCP. Elles sont basées sur des stratégies multiples par ailleurs dynamiques ; ceci rendre difficile la compréhension de leur capacité opérationnelle réelle. Dans la zone d’étude à Hassi Bahbah, l’entrepreneur sédentaire d’engraissement des moutons est tellement investi dans le maintien de son activité qu’il méconnait parfois certains risques endogènes et exogènes par rapport à la nature de son activité. Ceci incite à proposer un meilleur modèle d’action d’engraissement des moutons conduisant à des implications économiques et environnementales admises par tous et à amener les entrepreneurs dans le champ d’activité à agir plus vite.
Dans cette intention, les conclusions affirment que l’adoption du SM3.3 produit le TMB de 31,44-35,23 % pour 1 cycle de 2 mois d’activité renouvelé 6 fois/an avec une flexibilité systémique transversale. De plus, il génère le prix de vente (13800-14200DA) le plus bas de tous les modèles. Il favorise autant l’offre du marché quotidien qu’un accès au mouton à tout moment pour des ménages sans implication d’externalités négatives. |
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Dans la zone de Hassi Bahbah, les pratiques d’entreprises sédentaires d’engraissement du mouton sont difficiles à analyser du fait des stratégies et de leur dynamisme. L’analyse a expliqué leur performance à partir des actions individuelles afin d’établir un modèle d’action approprié intégrant une image explicite du processus. Une enquête auprès de 210 éleveurs a utilisé une approche Structure-Comportement-Performance (SCP) et une modélisation systémique de performance (MSP) en microéconomie appliquée. La SPC a permis de découvrir 3 modèles (M) utiles basés sur la taille du bétail, le choix de période de l’engraissement et le marché visé : compétitivité prix (M3), compétitivité mixte (M2) et compétitivité structurelle (M1). Deux M d’engraissement se sont subdivisés en sous-modèles (SM1 et SM3). Par la MSP, les déterminants de compétitivité systémique sont le coût d’achat (SM1.1, SM1.2, M2 et SM3.3), le coût de production (SM1.1, SM1.2, M2, SM3.3, SM3.2 et SM3.1) et la qualité du produit. Les deux bas coûts des SM3 ont sûrement induit des taux de marge bénéficiaire (TMB) les plus élevés (15,27-35,23%) avec 13800-18000DA contre 34320-70000DA. Le SM le plus répandu n’a pas forcément eu le meilleur TMB systémique (SM1.2 pratiqué par 64,2% avec le TMB de 18,88-26,10%, SM1.1 fait par 21% d’éleveurs avec le TMB de 33,44-35,12% et SM3.1 (57% avec le TMB de 15,27-24,33%). L’évènement visé a déterminé ce TMB, le prix de vente est resté très bas (SM3.3, SM3.2), bas pour M2 alors qu’élevé pour SM1.3 et SM1.2 ou le plus haut (SM1.1). La durée d’engraissement n’a pas eu d’effet sur le TMB ; malgré la plus longue période de 12 mois, le SM1.1 a produit 33,44-35,12% de TMB. Par contre, le SM3.3 a généré le TMB de 31,44-35,23% pour 2 mois et le M2 a induit 18,9-20,48% de TMB par l’activité d’un mois. L’adoption du SM3.3 permet le TMB de 31,44-35,23% pour 1 cycle de 2 mois d’activité renouvelé 6 fois/an avec une flexibilité systémique transversale. De plus, il génère le prix de vente (13800-14200DA) le plus bas de tous les modèles. Il favorise autant l’offre du marché quotidien qu’un accès au mouton à tout moment. |
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