Abstract:
La pollution par les métaux lourds est devenue un véritable problème menaçant notre écosystème, l’augmentation de la concentration des éléments traces métalliques (ETM) dans l’environnement est très préoccupante suites aux activités industrielles anarchiques. Cette contamination a des effets nuisibles sur les populations végétales et sur la biodiversité. Les plantes se mettent en relation symbiotiques avec les champignons mycorhiziensarbusculaires (CMA) ce qui leurs assure une meilleure nutrition hydrominérale et une protection contre les stresses biotiques et abiotiques. Notre présente étude avait pour objectif d’évaluer l’effet de l’inoculum autochtone sur la croissance de Tamarixarticulata sur sol pollué et d’évaluer la colonisation racinaire au printemps et en été.Les résultats obtenus nous permettent de suggère que la plantation de T. articulata sur sol pollué est très difficile et nécessite des conditions particulière pour réussir. De plus la colonisation racinaire par les CMA est plus importante au printemps qu’en été suite à la période de reprise végétative chez la plante hôte. Ces résultats préliminaires ouvrent de nouvelles perspectives pour l’étude de la dépollution des sols steppiques contaminés par les métaux lourds en utilisant des procédés biologiques
Description:
Les mycorhizes arbusculaires constituent la symbiose végétale la plus répandue à l’échelle planétaire assurant des avantages importants aux plantes terrestres. De son côté le Tamarix articulata est une plante steppiques ayant des vertus médicales bien connue. Néanmoins, les éléments à trace métallique sont des polluants dangereux présents dans la région d’Ain Ezzayne (W de Djelfa). Dans notre présente étude nous avons cherché à évaluer l’impact de l’inoculation arbusculaire par des souches de CMA native du même site sur le développement du T. articulata. Cependant cette expérience de plantation a révélé des résultats négatifs, vu que la plantation qui a été répété à deux reprises, n’a pas abouti à la germination des boutures. Ceci peut être attribué au fort tôt de polluants dans le sol et a sa texture compacte. Une deuxième expérience effectuer dans cette présente étude, est la détermination du taux de mycorhization des racines de Tamarix articulata prélevé durant deux saisons successif : printemps et été. Les résultats de cette expérience ont révélé un taux de mycorhization racinaire plus élevé au printemps par comparaison à celui enregistré en été. Ce résultat peut être expliqué par la période de reprise végétative de la plante hôte qui correspond au printemps avec un ralentissement du cycle végétale en été.
Ces résultats expliquent que l’espèce T. articulata est naturellement mycorhizé sur le site d’Ain Ezzayna, ce qui ouvre la voie à de nouvelles recherches sur la dépollution des sols contaminés par les métaux lourds en usant des procédés biologiques.
