Abstract:
L’objectif de l’étude est de faire un inventaire sur les parasites externe des caprins et à étudiée
les différents variables influençant sur la diversité et la prévalence de ces ectoparasites,
étudiée l’état sanitaire des caprins vis-à-vis aux attaques des ectoparasites dans cinq stations
dans la région de Djelfa (Messaâd, Selmana, El- Mâalba, Faidh El Botma et Ain El Bell),
durant la période qui s’étale du Mai à Juillet 2021.
Sur 292 caprins examinés, 212 individus sont porteuses des ectoparasites avec une prévalence
de (72.60%). Les ectoparasites récoltés dans notre échantillonnage sont les tiques, les poux et
les puces avec les dominances des poux.les tiques et les puces présents des faibles
abondances. Nos résultats montrent que les jeunes caprins sont plus infectés que les caprins
adultes, avec un taux de prévalence de (78.53%) chez les jeunes caprins et (60.93%) chez les
adultes. Et il s’attaque plus des mâles que des femelles avec des prévalences (80,56%) chez
les mâles et (67,93%) chez les femelles dans les cinq régions. En remarque aussi que les
animaux non tondu plus infesté que les animaux tondu avec des prévalences (94,55%) chez
les animaux non tondu et (22,22%) chez les animaux tondu et les animaux traités portent
moins d’ectoparasite par rapport aux animaux non traités avec des prévalences (93,37%) chez
les animaux non traités, contre (43,65%) chez les animaux traités. En ce qui concerne les
races, on observés que les caprins des races arabes à une prévalence de (73.37%). Les autres
races à des prévalences différentes variées de (77.77%) chez la race M’zabe à (78.57%) chez
la race Kabyle, (100%) chez les races de Espagnole et Syrie, de (55.55%) chez la race
hybride. Et le site préférable pour les poux sont les dos et le cou.
Description:
En Algérie l’élevage des caprins est considéré parmi les activités agricoles les plus
traditionnelles, associées à l'élevage des ovins. Est une filière agricole importante pour l
développement économique et social.
Les parasites externes sont une source de danger pour les chèvres, car ils
transmettent divers types d'agents pathogènes tels que les virus, les bactéries, et autre
endoparasites, Ce qui provoque une perte du poids et de l'anémie donc il est devenu
nécessaire de l'identifier et de s'en débarrasse
Ce présent travail est effectué sur l’infestation des caprins par les ectoparasites
(poux, tiques et puces…), réalisée au début du mois de Mai jusqu’à la fin du mois de
Juillet 2021 dans cinq communes: Messaâd, Selmana, El-Mâalba, Faidh El Botma et Ain
El Bell de la région de Djelfa. Nous avons constaté que l'infection des caprins a été variée
selon le sexe, l’âge, la localisation (site de fixation), et la race.
Les poux présentent une prévalence considérable dans les régions étudiées puis les
tiques, alors que les puces ayant une faible prévalence. Les taux global de ces agents
pathogènes se situent autour de 72.60% (soit 212 cas positifs sur 292 prélèvements
examinés).
Pour le sexe les mâles sont les plus sensibles à l’infestation par les ectoparasite
dans les cinq régions avec une prévalence (80,56%) par rapport les femelles (67,93%). Le effectifs des ectoparasites sur l’hôte varient selon le tondage et les traitements effectuées sur les caprins, on note que les non tondus (94.55 %) sont plus infectées que les tondus (22.22%) dans les cinq régions. Aussi que la chèvre non traitée ayant un risque d'infestation beaucoup plus élevé que la chèvre traitée, la prévalence chez les traités est 43.65% contre 93.37% chez les non traités.
Selon l’âge des caprins on remarque dans les cinq régions que les jeunes individus
(<1 ans) plus touchés avec une prévalence de 78.53% par rapport les individus adultes (>1 ans) avec une prévalence de 60.93%. et le taux d’infestation est varie d’une race à une autre. La race arabe présente une prévalence de (73.37%), Les autres races à des
prévalences différentes variées de (77.77%) chez la race M’zabe à (78.57%) chez la race
Kabyle, (100%) chez les races de Espagnole et Syrie de (55.55%) chez la race hybride.
Le site de fixation le plus vulnérable à l'infection est le dos et le cou, les parasites
préfèrent ce site car il leurs facilite le suce du sang.
En ce qui concerne la variation mensuelle de la prévalence on constate qu'elle est
stable presque dans tout les mois de l’étude sauf le mois de juin où il présente un pic. En perspectives d’avenir, il serait mieux de mener cette étude au niveau de tout le territoire national, et de faire une identification précise de toutes les espèces capturées, de prendre en considération la taille de l’échantillon et l’état physiologique de chaque individu de caprin.
Prendre aussi en compte et donner des conseils pour éduquer les éleveurs afin de faciliter les démarches nécessaires à l'étude