Description:
L’élevage des ruminants, principalement les quatre espèces : ovine, caprine, bovine et cameline, est un des secteurs clé de l’agriculture algérienne au sein duquel prédomine le volet « petits ruminants » (Benabdelaziz, 2003). L’élevage caprin algérien compte parmi les activités agricoles les plus traditionnelles, associé toujours à l’élevage ovin, et localisé essentiellement dans les régions d’accès difficile (Hafid, 2006), et conduit selon les méthodes traditionnelles caractérisées par une faible productivité (Guessas et Semar, 1998). La conduite du troupeau est traditionnelle, dans les conditions optimales, la charge pastorale en caprin est généralement de 4 à 5 têtes par ha (Moustari, 2008).
L’élevage caprin au niveau de la région de Djelfa est une filière agricole importante pour le développement économique et social. Il contribue dans les revenus des éleveurs et dans la sécurité alimentaire des ménages, avec des produits de haute valeur nutritionnelle (lait et viande). L’effectif total de caprin en Djelfa pour les 36 communes est estimé à 389400 têtes pour l'année 2019 dont la commune la plus chargée est Ain el bel avec 45160 têtes. La production de la viande a évolue positivement depuis 2010 à 2019 (par 28750 à 40930 quintaux). La production laitière a évolue aussi depuis 2010 jusqu'à 2019 atteignant une valeur de 240660 millions de litres.
Concernant l'alimentation, elle est basé sur les végétaux de chêne liège, d'arbre et d'arbustes, une strate herbacée est constitue aussi une source importante durant toute l'année. les éleveurs ont adoptés un système d'élevage extensif autonome et économe. L’inconvénient qui caractérise ce système, c'est que l'alimentation est basée sur la disponibilité du fourrage et non sur les besoins nutritionnels de l'animal.