DEPOT INSTITUTIONNEL UNIV DJELFA

Contribution à l’investigation de l’éventuelle parasitose digestive chez la population infantile et adulte dans la région de Djelfa

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dc.contributor.author REBIH, Nadjat
dc.date.accessioned 2023-01-24T08:19:26Z
dc.date.available 2023-01-24T08:19:26Z
dc.date.issued 2021
dc.identifier.uri http://dspace.univ-djelfa.dz:8080/xmlui/handle/123456789/4796
dc.description Cette étude a révélé que la prévalence des parasites intestinaux est relativement importante à Djelfa (15,1%). Les enfants sont les plus touchés que les adultes (78,3%). La tranche d’âge la plus parasitée est celle de 6 à 17 ans (10,3%). Nous avons remarqué la prédominance des protozoaires (85,3%), avec la dominance de Giardia intestinalis, la tranche d’âge de 6 à 17 ans est le plus touchée (4,2%). Chez les métazoaires, Taenia spp. est la mieux représentée, la tranche d’âge de 6 à 17 ans est le plus touchée par ce parasite (1,2%). Les sujets parasités en milieu urbain (10,6%) sont supérieurs à ceux enregistrés en milieu rural (4,5%). Concernant les protozoaires, nous avons noté une grande fréquence en milieux urbain que rural (9,7% contre 4,5%). La prévalence de Giardia intestinalis en milieu urbain (4,3%) et supérieure à celle enregistrée en milieu rural (1,8%). L’infestation par Taenia spp. (1,51%) en milieu urbain est supérieure à celle notée en milieu rural (0,6%). Le taux d’infestation est plus élevé en printemps (7,7 %), les protozoaires sont plus fréquents en printemps avec 6,4%. De même pour les métazoaires ont un pourcentage élevé en printemps (1,3%), alors que l’été a une faible infestation avec 0,2%. Les helminthes sont plus exprimés par les signes que les protozoaires. Le protozoaire le plus exprimé par les signes est Cryptosporidium spp. avec un rapport de 4%, il est caractérisé par la présence fréquente des douleurs abdominales (80%). Pour les helminthes, Teania sp. est le plus exprimé par les signes avec un rapport de 4,4, les douleurs abdominales vient en tête avec 28,6%. L’I.P.P% pour les protozoaires est égale à 1,2% et pour les métazoaires est de 0,2%. On observe une association entre les protozoaires entre eux, et entre les protozoaires et les métazoaires, tandis que nous notons l’absence d’association entre les helminthes. Nos résultats de génotypage pour Giardia intestinalis ont montré que 70% des échantillons appartenaient à l'assemblage A et 30% appartenaient à l'assemblage B. Nos données ont révélé que le groupe d'âge le plus associé à l’assemblage A est de 6 à 7 ans (64,3%), et la tranche d’âge dominante par l’assemblage B est de 10 à 11 ans (50%). Les cas symptomatiques chez l’assemblage A étaient caractérisés par la présence fréquente de perte de poids (57,1%), et pour l’assemblage B nous notons la dominance d’amaigrissement et anorexie (100%). Six cas de l'assemblage A ont été associés à des animaux domestiques (chats, volaille, oiseaux), cependant, il n'y a eu aucun cas pour l'assemblage B. Nous avons observé la dominance d’infestation pour l’assemblage B en hiver (100 %). Tandis que la répartition de l’assemblage A est identique en hiver et en automne (50%). Parmi les facteurs de risque qu’on peut déduire de cette étude nous citons les mauvaises conditions écologiques défavorables à une vie saine, tels que la pollution des eaux, des aliments ce qui représente un risque d’ingestion des kystes dans l’eau souillée et dans les aliments, l’absence de l’appréhension dans la société sur ces maladies et leurs sources d’infection et de contamination, le manque d’hygiène, l’absence du contrôle des enfants dans leurs maisons et au niveau des écoles. Les conditions climatiques constituent aussi des facteurs de risque, l’effet de la température et de l’humidité dans la survie des parasites et leur distribution est important, cela est confirmé par nos résultats. Étant donné que la plupart des parasites intestinaux sont transmis par la voie féco-orale, l’approvisionnement en eau potable et les latrines décontaminées, l’amélioration de l’assainissement et l’éducation à la santé sur l'hygiène personnelle et environnementale sont essentiels pour contrôler et réduire les infections parasitaires intestinales dans la région. Cela se fait en coordination avec le ministère de la santé, le ministère de l'éducation et les médias. Il serait souhaitable aussi de mener une étude épidémiologique approfondie dans plusieurs localités afin de mieux appréhender les facteurs de risque de ces parasitoses. La pharmacopée antiparasitaire s’est développée de manière substantielle depuis 30 ans. Mais quelles que soient les performances des molécules mises sur le marché, la lutte contre le péril fécal et la pauvreté restent les clés du traitement préventif et de la réduction des parasitoses intestinales. Les parasitoses du tube digestif sont intimement liées au péril fécal. Ce fléau, dû à la dissémination incontrôlée des déjections humaines contenant oeufs et kystes, afflige les pays en voie de développement. C’est un baromètre du niveau d’hygiène et, par là même, un indicateur du développement. C’est un problème de santé publique en zone d’endémie parasitaire. Dans les pays à bas niveau socioéconomique, tout sujet a été, est ou sera contaminé par plusieurs agents pathogènes. La diminution de la prévalence des affections liées au péril fécal passe par une élévation du niveau de vie. La chaîne naturelle du péril fécal met en jeu plusieurs éléments entre le réservoir et les hommes (aliments, mains, mouches, sol, eau). Il convient d’attaquer chacun des éléments pour une bonne efficacité, sachant que le rôle de l’eau y est capital. La lutte basée sur l’amélioration de l’hygiène et l’éducation sanitaire se heurte à de nombreux problèmes économiques et culturels. Néanmoins, l’action est possible à tous les niveaux. Il faut en particulier former des agents de santé communautaire et appliquer des moyens simples et efficaces par l’utilisation de latrines régulièrement décontaminées, la protection des puits par une margelle bétonnée, la protection des sources et des citernes par un périmètre de sécurité, par construction et par un arrosage au crésol sodique ou à la chaux vive. Pour le voyageur comme pour l’expatrié, la prophylaxie consiste à bien laver les fruits et légumes consommés crus, avec une hygiène des mains et des instruments de cuisine. L’hygiène générale nécessite de se laver les mains après chaque selle et avant chaque repas. La boisson ne doit pas être prise à une fontaine locale ou d’origine inconnue. Les glaçons sont dangereux. Il faut consommer des boissons encapsulées type soda, ou de l’eau portée à ébullition, puis conservée dans des récipients propres. En cas de doute, on doit purifier l’eau avec des comprimés type hydroclonazole (Micropurt, Aquatabst). Il existe des moyens simples et peu onéreux, pratiques, pour filtrer l’eau. en_EN
dc.description.abstract Afin d’évaluer la prévalence des parasitoses digestives chez la population infantile et adultes à Djelfa en milieu urbain et rural, une étude épidémiologique a été réalisée du mois de décembre 2013 jusqu’au mars 2019, ce qui a permis d’estimer les prévalences des parasites intestinaux (I.P.S.%), et déterminer leur répartition selon l’âge, sexe, l’origine géographique, les saisons, les signes cliniques et leurs associations entre eux (I.P.P. %). Chaque sujet parmi 3.387 sujets âgés de 1 mois à 90 ans (sexe ratio = 0,94) ont fait l’objet d’un examen coproparasitologique macroscopique et microscopique direct et après concentration et coloration. Les parasites sont identifiés chez 511 sujets avec un I.P.S. % égal à 15,1% et un I.P.P. % de 1,45 %. Nous avons noté la prédominance de Giardia intestinalis (5,7%), suivis par Blastocystis hominis (3,1%) et Taenia spp. (1,95 %). Nous avons appliqué la méthode PCR-RFLP en utilisant le gène bêta-giardin pour différencier les assemblages de Giardia. L'amplification par PCR du fragment de (514 pb) du gène β-giardin a été obtenue avec succès dans 28 des 30 cas étudiés. Nos résultats de génotypage ont montré différents modèles de restriction, 70% des échantillons appartenaient à l'assemblage A et 30% appartenaient à l'assemblage B. en_EN
dc.language.iso fr en_EN
dc.publisher Université Ziane Achour/Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie en_EN
dc.subject parasitoses digestives, prévalence, polyparasitisme, PCR-RFLP, assemblage A et B, Djelfa. en_EN
dc.title Contribution à l’investigation de l’éventuelle parasitose digestive chez la population infantile et adulte dans la région de Djelfa en_EN
dc.title.alternative Parasitologie en_EN
dc.type Thesis en_EN


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