الخلاصة:
Cette étude vise à analyser l’effet des habitudes alimentaires sur le profil métabolique d’un
échantillon de 21 individus de la wilaya de Djelfa. Les données ont été recueillies à l’aide d’un
questionnaire structuré portant sur les caractéristiques sociodémographiques, les pratiques
alimentaires et les paramètres biologiques et anthropométriques. Les résultats révèlent une
prévalence notable du surpoids (IMC moyen : 27,66 kg/m²), un taux de HDL bas chez 38 % des
sujets, ainsi que des déséquilibres glycémique et lipidique chez certains participants. Des
différences significatives ont été relevées selon le sexe et le niveau d’instruction. L’étude
souligne l’importance de la prévention nutritionnelle et la nécessité d’actions ciblées
الوصف:
nous avons mené une enquête descriptive et
analytique auprès de 21 participants de la wilaya de Djelfa visait à analyser
l’impact des habitudes alimentaires sur le profil métabolique. Les données
recueillies ont révélé une prédominance du surpoids (IMC moyen : 27,66 kg/m²),
une consommation insuffisante de fruits et céréales complètes, ainsi qu’une
fréquence élevée d’aliments frits et sucrés. Ces comportements pourraient
expliquer les taux anormaux de HDL (baisse chez 38 % des sujets) et les valeurs
élevées de triglycérides et de glycémie observées.
Les résultats analytiques ont montré des différences statistiquement
significatives entre les groupes sociodémographiques. Le sexe est apparu comme
un facteur discriminant du taux de HDL (p = 0,041), tandis que le niveau
d'instruction a influencé significativement la consommation d’eau (p = 0,0404) et
l’âge (p < 0,001). De même, la profession était associée à la tension artérielle
systolique (p = 0,0008). L’analyse en composantes principales (ACP) a permis
d’identifier deux axes majeurs : un axe métabolique lié à l’IMC, la glycémie et les
lipides, et un axe cardiovasculaire centré sur la tension artérielle. Ces résultats
suggèrent une interdépendance forte entre les facteurs nutritionnels et
biologiques, et permettent de distinguer des profils à risque nécessitant une
surveillance ciblée.
Cependant, la portée de cette étude demeure limitée par la taille réduite de
l’échantillon (n = 21) et la nature transversale des données collectées, ce qui
empêche d’établir des liens de causalité formels. Malgré cela, les tendances
observées sont cohérentes avec les données de la littérature et renforcent
l’hypothèse selon laquelle les habitudes alimentaires jouent un rôle déterminant
dans l’apparition des déséquilibres métaboliques. Il est ainsi recommandé de
renforcer les campagnes d’éducation nutritionnelle, notamment en milieu semi-
urbain et rural, et d’encourager des recherches futures à plus grande échelle pour
confirmer ces résultats et affiner les stratégies de prévention
