Abstract:
La présente étude vise à caractériser l’eau des villes de IDRISSIA et de GUEDID dans la wilaya de
Djelfa pour évaluer leur potabilité. L’analyse microbiologique concerne les germes pathogènes
(coliformes, streptocoques fécaux). Quant à l’analyse des paramètres physicochimiques, elle
concerne : T°, pH, Conductivité électrique, SO42-, Cl-, NO2-, NO3-,...). Les résultats obtenus montrent
que les eaux des deux villes révèlent une contamination fécale grave (> 300 UFC/250 mL de
coliformes). L’eau de Guedid présente une minéralisation excessive (conductivité chlorures et TDS
très élevés), et l’eau d’El Idrissia affiche une dureté et une turbidité élevées, ce qui les rends
impropres à la consommation.
Description:
L'eau des deux villes est impropre à la consommation selon les normes OMS et algériennes en raison
de la contamination microbienne. Les paramètres physico-chimiques révèlent des problèmes
spécifiques (minéralisation à Guedid, dureté à Idrissia). Des mesures correctives immédiates sont
nécessaires pour garantir la sécurité sanitaire, incluant la désinfection systématique et la protection
des sources.
Cette étude comparative des eaux de robinet des communes d’Idrissia et de Guedid a mis en lumière
des écarts significatifs par rapport aux normes OMS et algériennes, tant sur le plan physico-chimique
que microbiologique. Les principaux constats sont les suivants :
1. Qualité physicochimique :
o El Guedid présente une minéralisation excessive (conductivité et TDS élevés,
chlorures dépassant 450 mg/L), probablement liée à des facteurs géologiques ou à une
intrusion saline.
o El Idrissia affiche une dureté élevée (jusqu’à 64,8 °F) et une turbidité parfois
supérieure à 1 NTU, indiquant la présence de particules en suspension.
2. Contamination microbiologique :
o Tous les échantillons des deux communes révèlent une contamination fécale grave (>
300 UFC/250 mL de coliformes), avec une absence totale de chlore résiduel, ce qui
les rend impropres à la consommation selon les normes.
3. Risques sanitaires :
Ces résultats soulignent un risque élevé de maladies hydriques (diarrhées, hépatites), nécessitant
une intervention urgente sur les infrastructures de traitement et de distribution.
