DEPOT INSTITUTIONNEL UNIV DJELFA

Les Mesures et les indicateurs d'évaluation des projets de lutte contre la désertification dans la steppe Algérienne : Cas de la wilaya de Djelfa".

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dc.contributor.author Fodil, Chahrazed
dc.date.accessioned 2025-07-21T10:10:59Z
dc.date.available 2025-07-21T10:10:59Z
dc.date.issued 2025
dc.identifier.uri http://dspace.univ-djelfa.dz:8080/xmlui/handle/112/7796
dc.description L’évaluation des projets de développement steppique menés dans la wilaya de Djelfa sur la période 2005-2025 met en lumière l’importance stratégique et la portée multidimensionnelle des interventions du HCDS dans la lutte contre la désertification et la promotion du développement durable dans les zones steppiques. Les résultats obtenus témoignent d’une avancée significative tant sur le plan écologique qu’économique, avec des impacts mesurables sur la restauration des parcours, la gestion intégrée des ressources en eau, l’amélioration des conditions de vie et la résilience des communautés rurales. Sur le plan économique, les projets ont permis une augmentation substantielle de la production fourragère, condition essentielle à la sécurité alimentaire du cheptel et à la stabilité du secteur pastoral, pilier de l’économie locale. Les chiffres montrent une progression notable des Unités Fourragères produites annuellement, favorisant la croissance de l’effectif du cheptel et la diversification des revenus des ménages. L’amélioration des revenus, souvent doublés voire triplés dans certaines communes, cela a contribué à réduire la vulnérabilité économique des populations et à renforcer leur capacité à investir dans des pratiques durables. La valorisation des ressources hydrauliques, à travers la mobilisation des eaux de surface et souterraines, a permis d’étendre les superficies irriguées, d’assurer l’abreuvement du cheptel et de stabiliser la productivité agricole. Les ouvrages tels que les cedis de dérivation, diguettes, mares et forages, ont joué un rôle central dans l’amélioration de la résilience des systèmes de production face aux aléas climatiques, notamment la sécheresse. De plus, l’électrification solaire des foyers ruraux a contribué à l’amélioration des conditions de vie et à la fixation des populations, limitant ainsi l’exode rural. Du point de vue de la durabilité, l’approche intégrée adoptée par le HCDS, combinant restauration des terres, gestion de l’eau, conservation des sols et préservation de la biodiversité, s’est avérée pertinente et efficace. Les plantations pastorales d’espèces adaptées et la mise en défens de vastes superficies ont permis de restaurer le couvert végétal, de favoriser la régénération naturelle et de créer des microclimats favorables à la faune et à la flore locales. Ces actions ont également contribué à la recharge des nappes phréatiques et à la stabilisation des sols, limitant ainsi l’érosion et l’avancée du désert. Cependant, certains défis subsistent, notamment la dépendance aux aléas climatiques pour la mobilisation des eaux de surface, la nécessité d’étendre les travaux de conservation des sols à des superficies plus larges, et l’importance de mettre en place des mécanismes de maintenance et de gestion communautaire des infrastructures pour garantir la pérennité des acquis. La diversification économique reste également un enjeu majeur pour absorber durablement le chômage élevé et réduire la pression sur les ressources naturelles. En guise de recommandation, il est impératif de relancer à nouveau les projets de développement de la steppe et de lutte contre la désertification, car ces initiatives ont cessé depuis l’année 2008. Face à l’aggravation des impacts du changement climatique et à la dégradation continue des ressources naturelles, il est crucial que le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MADRP) accorde une attention renouvelée à la steppe. La relance de ces programmes, avec des moyens adaptés et une gouvernance renforcée, est indispensable pour préserver la durabilité des acquis, soutenir l’économie pastorale, protéger la biodiversité et renforcer la résilience des communautés rurales steppiques. en_EN
dc.description.abstract La steppe algérienne, en particulier la région de la wilaya de Djelfa, est confrontée à une dégradation progressive et préoccupante de son couvert végétal, compromettant la biodiversité, la stabilité écologique et la résilience bioclimatique de cet écosystème fragile. Cette dégradation résulte principalement de la surexploitation des ressources naturelles, du surpâturage intensif, des effets du changement climatique et de la déforestation, qui se sont accentués au cours des dernières décennies. Ces facteurs conjugués engendrent des conséquences environnementales et socio- économiques majeures, affectant directement les moyens de subsistance des populations locales. Depuis 2005, plusieurs projets publics de conservation des sols et de réhabilitation écologique ont été déployés dans la wilaya de Djelfa, visant notamment la fixation des dunes, l’aménagement d’infrastructures hydriques et la plantation pastorale. Toutefois, l’évaluation de leur efficacité reste limitée par l’absence d’indicateurs robustes et d’une méthodologie rigoureuse. Cette étude propose une évaluation exhaustive et multidimensionnelle de ces projets, fondée sur les cinq critères d’évaluation recommandés par l’OCDE : cohérence (I.C), pertinence (I.P), efficacité (I.E), efficience (I.EF) et impact (I.IM). L’analyse intègre des indicateurs quantitatifs et qualitatifs dans une période de 20 ans, dont le suivi spatiotemporel de l’indice de végétation par différence normalisée (NDVI), permettant de mesurer précisément l’évolution de la couverture végétale et d’objectiver les résultats écologiques. Les résultats révèlent que, bien que les projets atteignent globalement leurs objectifs initiaux, plusieurs défis subsistent, notamment l’optimisation des ressources mobilisées, la maximisation des impacts durables et l’amélioration des retombées socio-économiques pour les bénéficiaires. Cette approche méthodologique rigoureuse, combinant des méthodes statistiques et des indicateurs de performance mesurables, met en lumière les forces et les faiblesses des interventions, offrant ainsi des pistes concrètes pour renforcer la durabilité et l’efficacité des futures stratégies de lutte contre la désertification dans les zones steppiques algériennes en_EN
dc.language.iso fr en_EN
dc.publisher Université Ziane Achour – Djelfa – Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie en_EN
dc.subject steppe algérienne, désertification, dégradation des sols, évaluation de projet, performance, NDVI, en_EN
dc.title Les Mesures et les indicateurs d'évaluation des projets de lutte contre la désertification dans la steppe Algérienne : Cas de la wilaya de Djelfa". en_EN
dc.title.alternative Économie Rural en_EN
dc.type Thesis en_EN


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