DEPOT INSTITUTIONNEL UNIV DJELFA

Impact de la brucellose bovine sur la santé publique dans la wilaya de Djelfa

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dc.contributor.author BOUZIANE OUSSAMA, AOUTARA MUSTAPHA
dc.date.accessioned 2025-10-19T08:03:10Z
dc.date.available 2025-10-19T08:03:10Z
dc.date.issued 2025
dc.identifier.uri http://dspace.univ-djelfa.dz:8080/xmlui/handle/112/7949
dc.description La brucellose est une zoonose due à une bactérie du genre Brucella. C’est une maladie Professionnelle à déclaration obligatoire, contagieuse, commune à l’homme et à l’animal, appartenant aux dangers sanitaire de première catégorie. La brucellose existe en Algérie depuis le début du siècle dernier. Malgré le démarrage d’un plan de lutte contre la brucellose en 1969 dans les DAS (domaines autogérés du secteur public), la persistance de cette maladie affecte le cheptel en Algérie, particulièrement la fertilité des ruminants reproducteurs. En tant que zoonose transmissible par les denrées alimentaires, notamment le lait cru et ses dérivés, représente une menace directe pour la sécurité sanitaire des aliments et par conséquent, pour la santé publique La présente étude est une étude rétrospective concernant la brucellose animale et humaine dans la wilaya de Djelfa durant la période qui s’étale de 2020 à 2024, menée pour expliquer l’impact de cette maladie infectieuse sur la santé publique dans la wilaya de Djelfa qui subit un taux d’infection humaine élevé durant ces dernières années. L’analyse rétrospective menée sur la période 2020–2024 met en évidence que la brucellose demeure un problème sanitaire majeur dans la wilaya de Djelfa, touchant à la fois le cheptel bovin et la population humaine L’examen des données révèle une relation étroite entre l’incidence de la brucellose bovine dans certaines communes et l’augmentation des cas humains enregistrés dans les Établissements Public de Santé de Proximité ( EPSP )correspondants. Dans la commune d’Aïn El Bel, on observe une augmentation notable des cas bovins en 2022. Cette hausse coïncide avec une augmentation des cas humains enregistrés dans l’EPSP de Messad, où sont déclarés les cas de cette commune. Cette concordance suggère que la circulation accrue de Brucella dans le cheptel bovin local a pu contribuer directement à l’augmentation du risque de transmission à l’homme. De manière similaire, la commune de Dar Chioukh a connu une flambée importante de cas bovins en 2020. Cette situation est suivie d’un nombre élevé de cas humains rapportés dans l’EPSP de Djelfa, où sont centralisées les déclarations pour cette commune. Ces observations appuient l’hypothèse que la dynamique épidémiologique animale influence directement la situation épidémiologique humaine, et que les zones à forte incidence bovine représentent un risque prioritaire pour la santé publique. Elles soulignent également ’importance de la coordination entre les services vétérinaires et de santé humaine afin de mettre en place des interventions ciblées, telles que le dépistage renforcé, la vaccination des troupeaux et la sensibilisation des populations à risque. L’ensemble des résultats confirme le caractère enzootique de la brucellose bovine dans la wilaya et souligne la nécessité de renforcer la surveillance épidémiologique et de mettre en œuvre des mesures de contrôle durables, notamment la gestion des mouvements d’animaux, la vaccination ciblée et l’élimination sanitaire des animaux infectés . Les résultats confirment le caractère endémique de la maladie, avec des fluctuations annuelles et saisonnières marquées, souvent corrélées aux cycles de reproduction animale et aux pratiques d’élevage locales. La prévalence bovine, oscillant entre 2,99 % et 9,93 %, reste préoccupante. Le nombre des bovins dépistés dans le cadre du programme de lutte contre la brucellose est insuffisant avec un taux de dépistage n’excédant pas 13 % loin de dépister tous les animaux atteints. la répartition géographique montre que certaines communes comme djelfa ,messad constituent de véritables foyers de persistance. Sur le plan humain, l’incidence plus élevée chez les adultes masculins en contact direct avec les troupeaux et une forte contribution des habitudes alimentaires à risque, notamment la consommation de lait cru. Sachant que les espèces animales sont des réservoirs primaires de la bactérie et lorsque ces réservoirs primaires sont des troupeaux domestiques, la maladie humaine ne pourra disparaitre que lorsque la maladie animale aura été éradiquée, grâce à des mesures de prophylaxie médicale et sanitaire Ces constats soulignent l’urgence de renforcer les programmes de lutte intégrée, associant : -Recensement et identification des animaux. -le dépistage systématique et régulier des cheptels chaque six mois. -la mise en œuvre d’une vaccination efficace, -des actions de sensibilisation ciblées auprès des éleveurs et de la population, -le contrôle strict de la commercialisation des produits laitiers.(point de vente) -Séparer les femelles gestantes du troupeau avant la mise basse et déclarer les avortements. Seule une approche coordonnée, impliquant à la fois les services vétérinaires, les autorités sanitaires et les communautés locales, permettra de réduire l’impact de cette zoonose et de protéger durablement la santé animale et humaine dans la wilaya et garantir la sécurité des aliments, protéger le consommateur et préserver la confiance dans la filière agroalimentaire. en_EN
dc.description.abstract La brucellose est une zoonose bactérienne majeure causée par des espèces du genre Brucella, affectant l’homme et les animaux. Elle entraîne des pertes économiques importantes liées aux avortements et à la baisse de la productivité des ruminants, tout en représentant un risque sérieux pour la santé publique à travers la consommation de lait cru et de ses dérivés. Malgré les efforts de lutte, elle demeure endémique dans de nombreux pays, notamment en Algérie. La présente étude rétrospective a été menée dans la wilaya de Djelfa entre 2020 et 2024. Au total, 454 cas de brucellose bovine ont été déclarés sur 8 970 animaux dépistés, soit une prévalence moyenne de 5,06 %, avec des variations annuelles comprises entre 2,99 % et 9,93 %. La répartition géographique montre que certaines communes comme Dar Chioukh, Djelfa, Aïn El Bel et Sidi Laadjal concentrent la majorité des foyers. Sur le plan humain, l’incidence reste élevée, particulièrement chez les adultes masculins de 20 à 44 ans , en lien avec la consommation de lait cru et le contact direct avec les troupeaux. Une corrélation nette a été observée entre l’augmentation des cas bovins et humains dans certaines communes. Ces résultats confirment le caractère enzootique de la maladie dans la région et soulignent l’importance d’une approche intégrée( sante animal,santé humain et environnement). la lutte contre la brucellose doit reposer sur un dépistage systématique, la vaccination des troupeaux, la gestion des mouvements d’animaux, le contrôle des produits laitiers et la sensibilisation des éleveurs et des consommateurs afin de protéger la santé publique et garantir la sécurité alimentaire. en_EN
dc.language.iso fr en_EN
dc.publisher Université Ziane Achour – Djelfa – Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie en_EN
dc.subject Brucellose ; Zoonose ; Santé publique ; Bovin ; Prévalence ; Algérie ; Djelfa. en_EN
dc.title Impact de la brucellose bovine sur la santé publique dans la wilaya de Djelfa en_EN
dc.title.alternative Qualité des Produits et Sécurité Alimentaire en_EN
dc.type Thesis en_EN


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