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Contribution à l’étude de la fasciolose chez les ruminants dans la région de Djelfa

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dc.contributor.author Laterchi Oumaima, Guaous Ikram
dc.date.accessioned 2025-10-30T08:30:54Z
dc.date.available 2025-10-30T08:30:54Z
dc.date.issued 2025
dc.identifier.uri http://dspace.univ-djelfa.dz:8080/xmlui/handle/112/7960
dc.description La fasciolose, ou distomatose hépatique, est une parasitose causée par le trématode Fasciola hepatica, qui affecte à la fois les ruminants et l’homme. Elle constitue non seulement une source de pertes économiques importantes pour les éleveurs, mais représente également un risque potentiel pour la santé publique. Dans la wilaya de Djelfa, cette affection demeure encore peu documentée, et la présente enquête a permis de confirmer sa présence dans la région. Au cours de cette étude, l’influence de certains facteurs de risque a été examinée, notamment l’âge, l’espèce et le sexe des animaux. L’analyse des données recueillies à l’abattoir municipal de Djelfa, portant sur 2795 ruminants abattus entre janvier et juillet 2025, a révélé 7 cas d’infestation, soit une prévalence globale de 0,25 %. Les bovins se sont avérés l’espèce la plus touchée (2,33 %), contre 0,04 % chez les ovins, tandis qu’aucun cas n’a été enregistré chez les caprins. D’après ces résultats, la fasciolose semble être présente dans la région semi-aride de Djelfa, mais avec une prévalence faible en comparaison avec les régions sub-humides et humides de l’Algérie. L’étude a également mis en évidence une influence marquée de l’âge : seuls les animaux âgés de plus de cinq ans étaient infestés, avec des taux atteignant 5,50 % chez les bovins et 0,17 % chez les ovins. En ce qui concerne le facteur sexe, toutes les infestations ont été observées exclusivement chez les femelles, avec des prévalences de 6,82 % chez les bovins femelles et de 0,25 % chez les ovins femelles. Parallèlement, l’examen coprologique de 60 échantillons de fèces n’a révélé aucun cas positif de fasciolose, mais a permis de détecter d’autres parasites gastro-intestinaux avec une prévalence globale de 38,33 %, dominée par les strongyles (30 %) et Toxocara vitulorum (8,33 %). Ces résultats confirment les limites de la coproscopie pour le diagnostic de la fasciolose et soulignent que l’inspection post-mortem demeure la plus fiable. À la lumière de ces résultats, bien que la fasciolose se manifeste dans la wilaya de Djelfa à une faible prévalence, elle reste une affection à impact économique non négligeable, en particulier chez les bovins femelles adultes. La diversité parasitaire observée met en évidence la nécessité d’intégrer la lutte contre la fasciolose dans une stratégie globale de gestion des parasitoses gastro-intestinales, adaptée aux conditions locales de la région. en_EN
dc.description.abstract L’objectif de ce travail est d’étudier la fasciolose des ruminants dans la wilaya de Djelfa à travers une étude combinant l’inspection post-mortem, l’examen coprologique et une enquête auprès des éleveurs. Cette parasitose, due à Fasciola hepatica, constitue un problème sanitaire et économique majeur, mais reste peu documentée dans cette région. À l’abattoir municipal de Djelfa, 2 795 ruminants abattus entre janvier et juillet 2025 ont été examinés. Sept cas positifs ont été enregistrés, soit une prévalence globale de 0,25 %. Les bovins présentaient le taux d’infestation le plus élevé (2,33 %), contre 0,04 % chez les ovins, tandis qu’aucune infestation n’a été détectée chez les caprins. L’ensemble des cas concernait des femelles âgées de plus de cinq ans, ce qui indique probablement l’influence de l’âge et du sexe sur la sensibilité à l’infestation. Parallèlement, l’examen coprologique de 60 échantillons de fèces n’a révélé aucun cas positif pour les œufs de Fasciola spp. En revanche, d’autres parasites gastro-intestinaux ont été identifiés, avec une prévalence totale de 38,33 %, incluant les strongyles avec un taux d’infestation de 30 %, suivis par Toxocara vitulorum avec un taux de 8,33 %. Ces résultats traduisent la diversité parasitaire qui affecte les ruminants dans la région et soulignent les limites de la coproscopie pour la détection spécifique des œufs de Fasciola. En outre, l’enquête réalisée auprès de 30 éleveurs ovins a fourni des informations essentielles sur les pratiques d’élevage et le niveau de connaissance de la maladie. La majorité des exploitations fonctionnait en système semi-extensif (73,3 %) et recourait régulièrement aux traitements antiparasitaires. Toutefois, malgré une certaine familiarité avec la maladie à travers ses appellations locales «douve du foie» et « Boufratato», un nombre important d’éleveurs ignorait encore son agent causal, ses modes de transmission et les mesures de prévention spécifiques. L’accès fréquent des troupeaux aux zones humides et aux points d’eau naturels a été identifié comme un facteur de risque majeur favorisant la transmission. en_EN
dc.language.iso fr en_EN
dc.publisher Université Ziane Achour – Djelfa – Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie en_EN
dc.subject Fasciola, ovins, caprins, bovins, prévalence, Djelfa en_EN
dc.title Contribution à l’étude de la fasciolose chez les ruminants dans la région de Djelfa en_EN
dc.title.alternative Parasitologie en_EN
dc.type Thesis en_EN


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