| dc.contributor.author | HACHELAF Meriem, HAMEURLAINE Nour el imane | |
| dc.date.accessioned | 2025-11-16T08:28:10Z | |
| dc.date.available | 2025-11-16T08:28:10Z | |
| dc.date.issued | 2025 | |
| dc.identifier.uri | http://dspace.univ-djelfa.dz:8080/xmlui/handle/112/7995 | |
| dc.description | La mammite chez les petits ruminants constitue un problème majeur, tant sur le plan économique que sur les plans hygiénique et réglementaire. L'analyse bactériologique du lait mammiteux met en évidence la prédominance des Staphylocoques (55%) ; SCN (29%) et SCP (26%), Cela est dû probablement à l’absence de l’application des règles de base de lutte contre les mammites (hygiène adéquate). Les SCN sont généralement opportunistes, souvent associés à des mammites subcliniques ou modérées. Leur forte prévalence traduit un déficit en mesures de prévention efficaces. Viennent ensuite, Escherichia coli et les staphylocoques à coagulase positive, chacun représentant 26 % des isolats, ce qui suggère une double origine des infections à la fois environnementale et contagieuse. La présence de Proteus spp. (16 %) et de Pseudomonas putida (3 %) souligne également l’impact de conditions de logement et d’hygiène déficientes. Ces résultats confirment que la mammite résulte souvent d’un déséquilibre entre l’hygiène, l’immunité de l’animal, les agents pathogènes présents dans l’environnement, et des facteurs de risque tels que l’âge et le stade de lactation, notamment durant le premier mois post-partum, ainsi que les conditions d’élevage favorisant la prolifération bactérienne. La diversité des agents isolés impose une adaptation des stratégies de traitement, notamment face aux risques croissants de résistance aux antibiotiques. L’analyse des profils de sensibilité antibiotique a mis en évidence une efficacité de la kanamycine contre Staphylococcus aureus et Escherichia coli, tandis que Pseudomonas putida s’est révélée particulièrement sensible à la ciprofloxacine. En revanche, une résistance marquée à certaines familles d’antibiotiques a été observée, compromettant ainsi l’efficacité de plusieurs traitements couramment utilisés. Ces résultats soulignent la nécessité de baser le choix thérapeutique sur les résultats de l’antibiogramme, de limiter le recours empirique aux antibiotiques, de renforcer les mesures d’hygiène, notamment par l’application rigoureuse de protocoles de traite hygiénique, afin de réduire l’émergence de souches résistantes et d’améliorer le contrôle des mammites. Dans ce contexte, la diversité bactérienne observée, ainsi que la fréquence des résistances relevées, plaident en faveur d’investigations plus approfondies dans la wilaya de Djelfa telles que l’augmentation du nombre et de la diversité des prélèvements, afin d’orienter durablement les stratégies de prévention et de traitement adaptées au contexte local. | en_EN |
| dc.description.abstract | Dans la wilaya de Djelfa, la mammite clinique est l’une des pathologies les plus courantes chez les petits ruminants, engendrant des répercussions sanitaires et économiques notables au sein des élevages. Cette étude visait à caractériser la nature des infections, à identifier les agents bactériens impliqués et à évaluer leur sensibilité vis-à-vis de plusieurs antibiotiques (six pour Escherichia coli et cinq pour Staphylococcus aureus et Pseudomonas putida). Pour ce faire, un total de 25 échantillons de lait a été prélevé auprès de brebis (n=22) et de chèvres (n= 3) présentant des signes cliniques de mammite, provenant de différentes régions de la wilaya de Djelfa. L’analyse bactériologique a révélé 17 échantillons positifs, dont une majorité présentait des infections bi-microbiennes. Trente-et-une souches ont été identifiées à l’aide de tests biochimiques classiques. Les staphylocoques à coagulase négative (29 %) étaient les plus fréquemment isolés, suivis d’Escherichia coli (26 %), de Staphylococcus aureus (26 %), de Proteus spp. (16 %) et de Pseudomonas putida (3 %). L’étude a montré que la mammite est influencée par l’âge de l’animal et le stade de lactation. Les résultats de l’antibiogramme ont mis en évidence une sensibilité marquée de Staphylococcus aureus et Escherichia coli à la kanamycine (30 UI), tandis que Pseudomonas putida s’est révélée particulièrement sensible à la ciprofloxacine (5μg). Ces résultats soulignent l’importance du diagnostic étiologique et d’une gestion rigoureuse fondée sur de bonnes pratiques sanitaires et un usage raisonné des antibiotiques | en_EN |
| dc.language.iso | fr | en_EN |
| dc.publisher | Université Ziane Achour – Djelfa – Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie | en_EN |
| dc.subject | wilaya de Djelfa, mammite clinique, petits ruminants, lait, agents bactériens, antibiogramme | en_EN |
| dc.title | Recherche sur l’étiologie bactérienne des mammites cliniques chez les petits ruminants dans la wilaya de Djelfa | en_EN |
| dc.title.alternative | Microbiologie appliquée | en_EN |
| dc.type | Thesis | en_EN |