الخلاصة:
Le blé (Triticum aestivum) est l'une des principales cultures alimentaires, mais il est sujet
àune infection fongique qui affecte sa productivité et sa qualité. Les Résultats ont montré la
présence de 37 isolats fongiques ont été collectés à partir des feuilles, des épis, des racines et
des tiges de blé dans différentes régions de la province de Djelfa. L'identification
morphologique et microscopique a permis de distinguer dix genres : Fusariumsp., Alternaria
sp., Aspergillus sp., Bipolaris sp., Cochliobolus sp., Cladosporium sp., Trichoderma sp.,
Pyrenophora sp., Chaetomium sp. et Ascochyta sp. La concentration de ces champignons dans
l'épi varie également selon le type, et leur propagation est influencée par les caractéristiques
du sol et le climat. Ces données confirment que le blé est un environnement fertile pour une
importante diversité fongique, ce qui nécessite une surveillance régulière et des stratégies de
prévention pour limiter leur propagation et protéger les cultures.
الوصف:
Le blé est l'une des cultures stratégiques les plus importantes pour garantir la sécurité
alimentaire. La wilaya de Djelfa est l'une des principales régions agricoles d'Algérie, où l'on
cultive principalement du blé dur et du blé tendre. Cette prévalence rend l'étude des facteurs
qui influent sur sa productivité importante, en particulier les maladies fongiques.
Dans le cadre de cette étude, des échantillons ont été prélevés dans plusieurs régions de la
wilaya de Djelfa afin d'isoler et d’identifier les champignons pathogènes du blé. Les analyses
ont permis d'obtenir environ 37 isolats, appartenant aux différents genres fongiques :
Epicoccum sp., Fusarium sp., Alternaria sp., Aspergillus sp., Collectotrichum sp.,
Cochliobolus sp., Cladosporium sp., Trichoderma sp., Pyrenophora sp., Curvularia sp.,
Rhynchosporium sp. et Ulocladium sp. Ces isolats ont été caractérisés d'un point de vue
macroscopique (couleur, forme et texture des colonies) et microscopique (forme des spores et
des filaments fongiques) après avoir été cultivés sur des milieux nutritifs, et leurs
caractéristiques de croissance ont été évaluées. Leur propagation a également été mise en
relation avec les caractéristiques du sol et les facteurs climatiques prévalant dans les zones
étudiées. Il s'est avéré que les genres les plus courant étaient Fusarium sp., Alternaria sp. et
Cladosporium sp., ce qui en fait les principaux facteurs potentiels de maladies fongiques du
blé dans la région.
Les résultats de cette étude ont montré que la température optimale pour la croissance des
champignons isolés à partir du blé est d'environ 25 °C sur les milieux de culture. En
comparant les milieux nutritifs, il a été constaté que le milieu V8 permettait une croissance
plus nette et une meilleure différenciation des colonies fongiques par rapport au milieu PDA,
ce qui a permis de diagnostiquer les genres avec plus de précision. Il a également été constaté
que les feuilles sont la partie végétale la plus sensible à l'infection, suivies par les épis, puis
les racines et enfin les tiges.
Au niveau de la répartition géographique, le taux d'infection le plus élevé a été enregistré
dans la région de Kharsa, qui se caractérise par un sol argileux humide riche en matière
organique, conditions propices à la prolifération des champignons.
Cette étude représente une première étape vers la compréhension de la diversité fongique pathogène du blé dans la province de Djelfa et constitue une base de données fiable pour
l'avenir. Les résultats obtenus ouvrent la voie à des études plus approfondies visant à identifier
les souches les plus dangereuses, à étudier leurs caractéristiques moléculaires et génétiques, à
évaluer les stratégies de lutte biologique et à tester des variétés de blé résistantes. Ces données
peuvent également contribuer à l'élaboration de programmes nationaux de surveillance des
maladies fongiques et à l'amélioration des pratiques agricoles durables, garantissant ainsi la
protection de cette culture stratégique et le renforcement de la sécurité alimentaire