Abstract:
Cette étude est consacrée sur les principaux parasites qui touchent les poissons d’eau
douce de l’espèce Barbus callensis péchées de deux sources d’eaux sergiune, situé à Ksar
Chellala dans la wilaya de Tiaret. L’objectif de notre étude est fait pour mettre en évidence les
différents parasites infectant le Barbus callensis.
L’étude est réalisée sur 50 échantillons de poisons. Différentes techniques parasitologiques
tels que l’examen du corps de poisson, la technique de MGG, la technique de flottaison et la
technique de Ziehl Neelson modifiée.
Les résultats de notre étude ont montré une diversité de la faune parasitaire représentée
uniquement par des endoparasites. On a recensé 15 Poissons infectés de prévalence global égale
30% ; les espèces les plus rapportées sont : Balantidium coli. (6%), Diphyllobothrium latum et
Ascaris lumbricoides. (4%). les femelles (33,33%) sont les plus infestées que les mâles
(26,08%); toutes les sites présentes le parasitisme de la Barbus callensis dont le premier site (1)
De serguine montre la prévalence la plus élevée (35,71%).
Le taux du parasitisme des poissons peut être encore influencés par d’autres facteurs
biotique et abiotiques (la température, la précipitation, la qualité de l’eau, la salinité et la
présence des animaux). Donc, la faune parasitaire est influée par l’état de l’animal hôte et le
milieu environnant.
Description:
Les poissons des eaux douces (Barbus callensis) restent des animaux qui peuvent héberger
une faune parasitaire diversifiée. Au total, 50 sujets sont échantillonnés de deux sources
d’eaux sergiune, situé à Ksar chellala dans la wilaya de Tiaret.
D’après ce modeste travail, la prévalence globale était 30% des échantillons éxaminés.
Les espèces les plus rapportées sont : Balantidium coli (6%), Diphyllobothrium latum et Ascaris
lumbricoides (4%). Ces espèces ont été signalées chez le Barbeau Barbus callensis dans les sites
examinés. Les autres parasites ont été figurés avec des prévalences minimes (2%).
Le travail est focalisé sur quelques facteurs de risques tel que : le sexe, de la région,
du poids, de la taille et de la longueur. Les résultats obtenus ont indiqué que les femelles
(33,33%) sont le plus infestées que les mâles (26,08%). Cette différence pourrait être associée
à la période de reproduction, caractérisée par une immunodépression saisonnière. En effet, les
femelles en phase de ponte (porteuses d’ovocytes) sont généralement plus exposées aux
infestations parasitaires. Par ailleurs, les individus de petite taille (stade juvénile) apparaissent
également plus sensibles, en raison de l’immaturité relative de leur système immunitaire.
Les poissons de grandes tailles (longueur important) offriraient une surface corporelle et
branchiale grandes ; ceux qui permettent d’héberger de nombreux parasites et ils sont
susceptibles d’offrir un plus grand nombre de niches aux parasites. Durant notre recherche, nous avons
enregistré que les individus les plus gros présentent une prévalence élevée 24,86% par rapport aux
autres échantillons.
Les facteurs abiotiques (la température, la qualité de l'eau), la physiologique et l'éthologie du
poisson peuvent être des facteurs limitant au taux du parasitisme. Les poissons peuvent donc présenter
une sensibilité vis-à-vis de l'hétérogénéité des conditions du milieu. Dans une perspective
future, il est essentiel de mettre en place les facteurs bio-écologiques de ces animaux tout en
considérant la santé et le bien-être des animaux comme une priorité écologique et alimentaire.