Abstract:
Le travail de recherche entamé vise la revitalisation territoriale d’une portion du
Barrage Vert à travers la création d’un arboretum au lieu-dit Bakaï, dans la commune de
M’liliha (wilaya de Djelfa). Face à la dégradation écologique des zones steppiques, le
travail propose l’arboretum comme levier de développement durable intégrant les
dimensions écologiques, éducatives, sociales et économiques.
La recherche s’appuie sur une prospection in situ soutenue par une récolte de
documents techniques et des relevés de terrain afin d’évaluer l’impact de ce projet sur la
biodiversité, la stabilité des sols et les dynamiques locales (économiques, paysagères,
etc.). Les résultats montrent que le projet d’arboretum crée au sein du Barrage Vert a la
capacité d’engendrer une dynamique de restaurationdes écosystèmes dégradés, de
renforcer la résilience paysagère et de stimuler un écotourisme responsable.
Description:
consacré à la revitalisation territoriale d’une portion du barrage
vert par l’insertion d’un arboretum au lieu-dit Bakaï, il en ressort que le projet représente
une approche novatrice d’aménagement durable, conciliant les enjeux écologiques,
sociaux et économiques des zones steppiques algériennes. L’étude a démontré que
l’introduction d’un arboretum constitue un levier efficace pour restaurer les écosystèmes
dégradés, préserver la biodiversité locale et stimuler une dynamique territoriale positive
fondée sur la valorisation du patrimoine naturel.
Les objectifs fixés ont été relativement obtenus à travers une lecture du contexte
environnemental de la région de M’liliha, l’identification des contraintes écologiques et
humaines, ainsi que la proposition d’un modèle d’aménagement intégrant des fonctions
écologiques, pédagogiques et socio-économiques. Les résultats obtenus confirment la
pertinence de cette approche, qui s’inscrit pleinement dans la politique nationale du
barrage vert (2018–2030) et contribue à la lutte contre la désertification tout en favorisant
un développement local résilient.
En perspective, la mise en œuvre effective du projet d’arboretum pourrait servir de
laboratoire pilote pour d’autres initiatives similaires à travers le territoire national. Elle
ouvrirait la voie à une planification territoriale plus intégrée, soutenue par la recherche
scientifique, l’implication des acteurs locaux et l’éducation environnementale. Ainsi, la
revitalisation territoriale ne se limite plus à la restauration du couvert végétal, mais
devient un projet global de durabilité (un projet de paysage) où la nature et l’homme
coexistent dans une relation d’équilibre et de réciprocité.