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La datte a été, depuis les temps immémoriaux un élément très important dans l’alimentation, tant
pour les humains que pour les animaux. Ce travail avait pour objectif la valorisation de dattes non
connues des villes côtières (exemple : ville de Jijel) qui sont complètement négligées, par leur
incorporation dans la fabrication d’un yaourt étuvé. L’étude de leur composition biochimique indique
qu’elles sont riches en eau, en minéraux, en protéines, en solides solubles et en composés
phénoliques. L’addition de poudres de dattes au yaourt permet d’obtenir des produits qui ont des
odeurs typiques et franches, ainsi des couleurs et des parfums différents. Ces yaourts sont aussi
enrichis en minéraux, en protéines, en substances antioxydantes et en solides solubles. L’évaluation
de l’activité antioxydante des extraits de dattes in-vitro et in-vivo a montré qu’ils ont un pouvoir
antioxydant notable. L’activité antibactérienne des extraits méthanoliques de dattes a révélé que ces
derniers ont une forte activité inhibitrice vis-à-vis des souches Escherichia coli et Klebsiella sp, une
activité inhibitrice moyenne vis-à-vis de Staphylococus aureus et Bacillus subtilis, alors qu’ils
n’avaient aucun effet inhibiteur sur Listeria monocytogenes. |
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