Abstract:
L’étude des endoparasites des chevaux des deux races locales est réalisée dans 3 stations de la région de Djelfa, un Hippodrome et deux milieux urbain ; Oulad Abidallah et Berbih durant 4 mois février, mars, avril et mai. L’étude a recensée 9 espèces Parascaris equorum, Strongylus sp. Trichostrongylus sp. Cooperia sp, Strongyloides westeri, Fasciola hepatica, Dicrocoelium sp. Taenia sp. et Balantidium coli. La positivité est de (P % =100 %) pour ce qui est de la prévalence Balantidium coli dans les stations de l’Hippodrome et de Oulad Abidallah (Pr % = 31,51 %) et (Pr % = 28,57 %). Pour la station de Berbih Strongylus sp. (Pr % = 25 %) est l’espèce la plus prévalente. La valeur la plus élevée de l’intensité moyenne des trois stations Parascaris equorum (Im = 7,46) elle est signalée dans l’Hippodrome. La valeur la plus faible (Im = 1). Elle est notée pour Taenia sp. dans l’Hippodrome, Parascaris equorum et Dicrocoelium sp. dans Oulad Abidallah et Strongylus sp. et Strongyloides westeri dans la station de Berbih.
Description:
Le cheval est un grand mammifère herbivore et ongulé à sabot unique, appartenant aux espèces de la
famille des Equidae (ERIC, 2015). L’Algérie est le pays type d'une grande et ancestrale tradition équestre
(ERIC, 2015). La filière équine occupe une place importante dans l’histoire et l’économie de l’Algérie.
Afin d’apporter des outils efficaces à la gestion des races équines algériennes (BERBER, 2015). Le
cheval fut le compagnon de peuples nomades cavaliers dans les tribus berbères de Syphax, Jugurtha et
Massinissa, il fut de toutes les guerres et de toutes les conquêtes du Musulman lors des épopées de l’Emir
Abdelkader, d’El Mokrani et de Bouamama (BERBER, 2015). La population équine algérienne, estimée à
250.000 chevaux, est constituée à 90 % de chevaux Barbe et Arabe Barbe (et Selle algérien). Les 10 %
restant se répartissent entre chevaux Arabe, Pur-sang Anglais et Trotteur Français (BENHAMADI, 2016).
Une des menaces les plus fréquentes et potentiellement les plus dangereuses pour la santé du cheval est le
parasitisme interne qui nuise leur vie habituelle (GROSJEAN, 2003). En effet, les parasites digestifs
représentent une source d’inquiétude chez les propriétaires équins et leurs vétérinaires (IROLA, 2010).
Les études portant sur les endoparasites des équidés sont nombreuses. Parmi lesquelles, celles de
TEIXEIRA et al. (2014) en Brésil, de YADAV et al. (2014) en Inde et de OLI et SUBEDI (2018) au
Népal sont à citer. En Algérie, les travaux de MOUKHTARI et BOUAICHA (2014) et CHERID et
MOKHTARI (2017) réalisés dans la région de Djelfa peuvent être mentionnés. La présente étude, a pour
objectif de détecter les principaux parasites internes trouvés dans les excréments de (Equus sp.) dans trois
stations situées dans la région de Djelfa, diffèrent par le type d’élevage. Un élevage moderne et deux
élevages traditionnels. Le présent document s’articule en 3 chapitres. Le premier présente à l’étude
bibliographique sur quelques parasites des helminthes et protozoaires des chevaux. Dans le deuxième sont
présentés le matériel et les méthodes utilisés sur le terrain et au laboratoire pour réaliser le travail. Le
dernier chapitre détaille les résultats obtenus sur les endoparasites des chevaux à Djelfa ainsi que leur
discussion. Ce document se termine par une conclusion et quelques perspectives.