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Depuis l’antiquité, les plantes médicinales jouent un rôle déterminant dans la conservation de la santé des hommes et dans la survie de l'humanité (PIERRE, 2001; MACHIEX et al., 2005).
Les plantes médicinales sont utilisées depuis des siècles comme remède à diverses maladies humaines. Ces plantes doivent leur pouvoir thérapeutique à des composés, dits alors actifs (principes actifs), qu'elles renferment. Parmi ces composés potentiellement intéressants, les composés phénoliques qui sont particulièrement utilisés comme antioxydants dans les domaines pharmaceutiques, cosmétiques et alimentaires pour leurs effets bénéfiques pour la santé (HIRASA et TAKEMASA, 1998). Notons aussi leurs diverses propriétés biologiques comme les activités antiallergique, anti-artherogenique, anti-inflammatoire, hépatoprotective, antimicrobienne, anticarcinogénique, anti-thrombotique, cardioprotective, vasodilatoire…etc (MIDDLETON et al., 2000 ; KSOURI et al., 2007; NIJVELDT et al., 2001).
Au continent africain, plus de 90% des plantes médicinales sont utilisées dans la médecine traditionnelle (OMS, 2003). L’Algérie dispose d'une grande diversité floristique en particulier saharienne spontanées à des utilisations thérapeutiques très intéressantes (HAMZAA et al., 2010).
Le thym et le romarin font partie des plantes médicinales largement utilisées en Algérie, surtout en médecine traditionnelle (MAHMOUDI et al., 2013). La valeur thérapeutique de ces plantes est relative à leurs métabolites secondaires, notamment les huiles essentielles et les composés phénoliques, dont la concentration de ces molécules peut varier d’une plante à une autre et d’un organe à un autre de la même plante (BENARIBA et al., 2013; El HACI et al., 2012; ATMANI et al., 2009) |
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Extraction, romarin, thym, polyphénols totaux, flavonoïdes, activité antioxydante |
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