الخلاصة:
Le but de cette étude est d’analyser les espèces de petites mammifères distribuées et leur degré d’infection par des parasites internes dans les zones d’Ain Maâbed et Moudjbara au cours de la période allant de janvier à aout 2018. Les rongeurs ont été capturés par les pièges BTS, alors que le Hérisson du désert a été capture par des pièges traditionnels. Les crottes des micromammifères ont été analysées par l’examen direct et par la technique de Ritchie modifiée. Quatre types de parasites internes ont été détectés au cours de cette étude (Nematoda sp. ind., Moniliformis sp., Eimeria sp. et Cooperia sp. L’espèce la mieux recensée était l’endoparasite Nematoda sp. ind. (15,4 %). Elle suivie par Cooperia sp. avec 10,7 % et Moniliformis sp. (7,7 %).
الوصف:
Les micromammifères représentent environ 80 % de la biodiversité mammalienne et les rongeurs forment environ la moitié de ce groupe (DENYS, 2011). D’après OUZAOUIT (2000), ils ont toujours suscité beaucoup d’intérêt, en raison de leur commensalisme avec l’homme. Les micromammifères sont des animaux de petite taille, discrets, ils sont le plus souvent nocturnes. Les rongeurs sont des micromammifères cosmopolites occupants la majorité des écosystèmes terrestres en s'adaptant ainsi aux divers biotopes dont ils trouvent nourritures et abris (RAMADE, 1984). L’importance des rongeurs peut être perçue globalement sur plusieurs plans notamment écologique, agricole, alimentaire, médicale et sanitaire (TEKA et al., 2002). D’après RAMADE (2003), les rongeurs ont un impact accentué sur la dynamique de la végétation car ils jouent un rôle dans la dissémination des semences des plantes, et ils influent aussi sur la répartition de leurs prédateurs. D’après GIBAN et HALTEBOURG (1965) au Maroc, ils provoquent des pertes considérables sur les cultures, notamment sur les céréales. Ils peuvent provoquer des pertes qui atteignent les 4 quintaux à l’hectare au Maroc (LAAMRANI, 2000). Les rongeurs se trouvent obligé à user leurs incisives dont la croissance est permanente. Ils s’attaquent ainsi à toutes sortes de matériaux : papier, cuir, poutres et planches de bois, tuyauterie de plomb, isolants de câbles électriques. Les constructions humaines sont souvent endommagés par ces animaux (câbles électriques rongés, terriers endommageant les fondations des bâtiments et les canaux d’irrigation…) (ARROUB, 2000).