الخلاصة:
Le lait cru est un aliment indispensable caractérisé par des paramètres physicochimiques variés selon les espèces animales. Afin d’apprécier et de comparer entre la qualité physicochimique de lait cru bovin et caprin, des prélèvements ont été réalisés dans des points de vente à Djelfa. Les résultats obtenus ont montrés que les deux laits crus ont le même pH mais ils différent légèrement dans matière grasse, matière sèche non-grasse, protéine, la densité et lactose. De plus, la température moyenne de conservation du lait cru était de 18,7 ± 7,87 ° C pour le lait cru bovin et de 19,7 ± 5,27 ° C pour le lait cru caprin, ce qui constitue un risque major sur la santé de consommateur. Donc, il est nécessaire de mètre en place un programme de gestion des élevage dans les fermes par une bonne alimentation équilibrée et de bien gérer la chaine froide lors de transport du lait cru de la ferme aux points de vente
الوصف:
La FAO estime que la consommation de lait par habitant dans le monde en développement aura augmenté de 1,3 % par an entre 1999 et 2030 (soit une augmentation de 50 % en 30 ans), alors que la production aura augmenté de 2,5 % par an, soit un doublement de la production au cours de toute la période (FAO, 2007). Le lait et les produits laitiers occupent une place prépondérante dans la ration alimentaire des algériens ils apportent la plus grosse part de protéines d’origine animale. En regard de son contenu en énergie métabolisable, le lait présente une forte concentration en nutriments. Mais le lait n’a pas seulement un intérêt alimentaire, il occupe une place centrale dans l’imaginaire des algériens. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard qu’il est offert comme signe de bienvenue, traduisant, ainsi par l’acte notre tradition d’hospitalité. La filière lait connait une croissance annuelle de 8 %, avec un taux de collecte inférieur à 15 %, cette filière reste, cependant fortement dépendante de l’importation de poudre de lait (SILAIT, 2008). Le lait bovin est le plus utilisé dans le monde et dans notre pays. Considéré à juste titre comme un produit de base dans le modèle de consommation algérien. Les besoins sont estimés à 3,2 milliard de litre et une consommation moyenne de l’ordre de 100 à 110 l/habitant/an. La production nationale, estimée à 1,6 milliard de litre par an, ne couvre que 40 % des besoins (YAKHLEF et al., 2010)