dc.contributor.author |
HAMLAOUI R, MESSILI S |
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dc.date.accessioned |
2020-10-17T21:11:58Z |
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dc.date.available |
2020-10-17T21:11:58Z |
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dc.date.issued |
2018 |
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dc.identifier.uri |
http://dspace.univ-djelfa.dz:8080/xmlui/handle/123456789/3276 |
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dc.description |
Le mot « rapace » vient du latin rapax, signifiant « ravisseur », terme qui évoque bien l’image du prédateur (CACCIANI, 2004). Les rapaces sont bien connus pour leurs bec crochu et leurs serres courbes acérés (HAYMEN et HUME, 2001). Ces oiseaux sont divisés en deux ordres (HEIM DE BALSAC et MAYAUD, 1962). Accipitriformes (rapaces diurnes) et les Strigiformes (rapaces nocturnes). Ces derniers se subdivisent en deux groupes les chouettes et les hiboux (HEINZEL et al., 1995). Les rapaces occupent le sommet de la pyramide de la chaine alimentaire, compte tenu de type de proies sélectionnées telle que les rongeurs (rats et souris), et sont considérés comme des auxiliaires utiles de l’agriculture (RAMADE, 1984). On connaît environ 274 espèces de rapaces diurnes et 131 espèces de rapaces nocturnes. Les chouettes et les hiboux se répartissent dans le monde entier à l’exception de l’Antarctique et de nombreuses petites îles (BECK et REMY, 1990). Les rapaces ingèrent avec leurs proies des fragments de peau, des plumes et des os de petites tailles. Ces parties indigestes du bol alimentaires ne transitent pas dans le tube digestif mais sont rejetées sous formes des pelotes par voie orale après passage dans le jabot, où une prédigestion a eu lieu au cours de laquelle ils sont agglomérés. L’étude de ces pelotes est très utile aux écologues pour déterminer aux plans qualitatif et quantitatif le régime alimentaire des rapaces (RAMADE, 2008). C’est dans cette optique que nous nous sommes intéressés à l’étude du régime alimentaire de la Chouette effraie à travers l’analyse des pelotes de rejection. |
en_EN |
dc.description.abstract |
Nous présentons dans cette étude l’impact de la prédation d’un rapace nocturne la chouette effraie Tyto alba et le rôle qu’il joue sur l’équilibre biologique dans les hautes plaines d’Algérie à partir de plusieurs lots de pelotes de réjection collectées en 2018. Il s’agit de trois stations, dont deux situées à Djelfa (Bahrara et El Maâlba) et l’autre à M’Sila (Mergueb). L’étude des pelotes a fournie 186 proies formants l’essentiel du régime de ce rapace, les rongeurs sont les mieux représentés. Parmi les espèces les plus consommées, il est à citer Meriones lybicus (19,6 %) et Gerbillus campestris (19,6 %) à Bahrara, Gerbillus campestris (27,6 %) et Passer sp. (17,2 %) à El Maâlba et Gerbillus gerbillus (28,6 %) et Meriones shawii (23,4 %) à Mergueb. Plusieurs espèces-proies de Tyto alba figurent parmi les ravageurs de cultures notamment la gerbille champêtre Gerbillus campestris, la mérione Meriones lybicus et Meriones shawii et le rat noir Rattus rattus. En consommant ce genre de proie, la Chouette effraie doit donc être considérés comme des auxiliaires de l’agriculture qui ont un rôle important dans la lutte biologique. |
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dc.description.sponsorship |
prédation, Chouette effraie, Tyto alba, bioagresseurs, Djelfa, M’Sila |
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dc.language.iso |
fr |
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dc.subject |
Thème : Impact de la prédation de la Chouette effraie Tyto alba |
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dc.title |
Impact de la prédation de la Chouette effraie Tyto alba (Scopoli, 1769) sur quelques bioagresseurs à Djelfa et M’Sila |
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dc.type |
Thesis |
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