Abstract:
Le présent travail s’intéresse à l’étude des précipitations maximales par analyse fréquentielle pour cinq stations de la wilaya de Djelfa pour des périodes différentes. Pour comprendre cette analyse dans le bassin versant de Djelfa, on s’est basé sur l’exploitation des données des précipitations maximales (poste Djelfa, poste d’Ain Oussara, poste d’Ain Bell, poste de Zaafrane et poste de Rocher de Sel). Pour le poste de Djelfa, les données des précipitations couvrent une période allant du 1985 à 2016, pour le poste d’Ain Oussara, les données des précipitations couvrent une période allant du 1973 à 2009, pour le poste d’Ain Bell, les données des précipitations couvrent une période allant du 1973 à 2010, pour le poste de Zaafrane, les données des précipitations couvrent une période allant du 1973 à 2010 et pour le poste de Rocher de Sel, les données des précipitations couvrent une période allant du 1973 à 2010. Les résultats obtenus montrent que les précipitations maximales s’ajustent bien selon les lois étudiées par les logiciels Excel et HYFRAN pour tous les postes pluviométriques. Et, que l’estimation des précipitations maximales pour des différents temps de retour évoluent faiblement
Description:
L'eau, une des plus importants ressources naturelles, doit être protégée de manière à garantir de façon durable son équilibre entre les besoins et les utilisations.
Le développement durable des activités humaines s'appuie, en particulier, sur une gestion intégrée des eaux. Une gestion efficace et durable des eaux ne se limite pas à garantir, en moyenne, une quantité et une qualité suffisantes pour les demandes humaines (eau potable, industrielle, d'irrigation, ...) (Bourek, 2010).
L’Algérie, de sa part, est confrontée aux phénomènes de crues et d’inondations qui sont plus fréquents que les séismes. Ces phénomènes provoquent des catastrophes plus destructrices et occasionnent d’importants dégâts humains et matériels. Dans ce contexte, on peut citer les exemples de Bab El Oued, Alger en 2001, de Sidi Bel Abbes en 2006, de Ghardaïa en 2008 et El Bayadh en 2011.
Les analyses faites à propos des crues et des inondations dans notre pays mettent en évidence leur violence et leur spontanéité ainsi que leur survenance brutale après une période de sécheresse (Madaoui, 2016).
