Abstract:
Notre étude portait sur un groupe de tiques sur des chameaux dans les plaines de 3 stations à Djelfa (Djelfa, El-Mesrane et Messaad) et dans les plaines de la station à Médéa (Boughezoul). Les échantillons de tiques de 8 dromadaires. 169 tiques ont été identifiées. Cette étude nous a permis d'identifier une genre Hyalomma, et cinq espèces: dans la région d’ El-Mesrane 41 individus ont été divisés en 4 espèces, dirigés par Hyalomma dromedarii (58,53%) avec 24 individus, contre 48 individus à Messaad , Hyalomma dromedarii arrive en tête de la liste avec 30 individus et 3 espèces (62,5%). À la station de Boughezoul, nous avons compté 59 individus réparties en 4 espèces, Hyalomma dromedarii en tête de liste avec 37 individus (62,71%). Dans la région de Djelfa, nous avons compté 21 individus répartis dans une catégorie, à savoir Hyalomma dromedarii avec 21 individus (100%).
Description:
Le dromadaire est un animal emblématique des écosystèmes désertiques auxquels sa physiologie remarquable lui permet de s’adapter (YAGIL, 1985 ; WILSON, 1989) : il résiste aussi bien à la chaleur et à la déshydratation (BENGOUMI et FAYE, 2002) qu’à la sous
nutrition protéo-énergétique (BENGOUMI et al., 2005) et minérale(FAYE et BENGOUMI,
2000) en pratiquant un pâturage ambulatoire (RICHARD et al., 1985a) et se satisfaisant de
ressources de maigre qualité (CHEHMA et al., 2010).
Le dromadaire est fréquemment et sévèrement infesté par des ectoparasites qui l’affaiblissent
et le rendent sensible aux surinfections (FAYE et al., 1997), les infestations par les tiques,
sont quelquefois importantes (RICHARD et al., 1984). Le rôle pathogène de ces parasites chez le dromadaire semble essentiellement lié à l’action traumatique (RICHARD et al., 1984 ;
HIGGINS, 1986 ; KAUFMANN J .,1996 FAYE et al., 1997). Les lésions préétablies par les
tiques peuvent servir de point de départ des myiases cutanées ou des surinfections bactériennes (HIGGINS, 1986 ; FAYE et al., 1997). L’action spoliatrice est parfois à l’origine d’anémie et d’asthénie (RICHARD et al., 1984 ; HIGGINS, 1986 ; FAYE et al., 1997). Les entomologistes estiment à environ 14.600 espèces d’arthropode hématophage, effectuant
plus au moin régulièrement des repas de sang sur les vertèbrés, les maladies parasitaires et
virale a transmission vectorielle sont de nos jours une grande cause de mortalité (MOUCHET
et al .,1995).les tiques sont largement répandues dans le monde et parasitent de nombreuses espèces animales entre autres l’espèce cameline. Sur l’hôte les tiques sont connues par leur double effet , le premier direct puisqu’elles sont des
acariens hématophage appartenant à la classe des arachnida (WALKER et al .,2003).la nuisance majeure de ces parasites est en rapport avec leur capacité de transmission d’agent
pathogène et aux pertes économiques liée aux chutes des productions (HONZANGB
EABOUTE et al ., 2001)