Abstract:
L’objectif de la présente étude est d’évaluer l’antagonisme in vitro deux agents de biocontrole à l’égard des champignons phytopathogènes. À cet effet ce travail a été conçu pour isoler des champignons antagonistes à partir de la rhizosphère de l’olivier cultivé dans la région d’AKBOU (Algérie). Ces souches sont caractérisées morphologiquement. La lutte biologique par Trichoderma et Gliocladium roseum contre les pathogènes. Alternaria sp, Fusarium oxysporum f .sp albedinis ,Fusarium proliferatum a été testée par l’utilisation de deux méthodes de confrontation, la première méthode montre que ces antagonistes sont aptes à inhiber les pathogènes bien que cette inhibition soit modérée pour les souches de Trichoderma varie entre 44.44% et 55.78 % et faible pour Gliocladium roseum entre 10.37% et 37.05%.La confrontation à distance présente une action des substances volatiles contre ces pathogènes entrainant une vacuolisation et une granulation des hyphes, ces résultats suggèrent que les antagonistes inhibent les pathogènes par différents modes d'action (antibiose, mycoparasitisme, compétition).Tous les isolats antagonistes ont démontré leur capacité de produire d’enzymes impliquées dans la suppression de l’agent pathogène comme cellulases, ligninases, protéases et amylases, ainsi leurs potentiels de stimulation de croissance chez les plantes par une forte production de l’AIA.
Description:
Depuis l’existence de l’espèce humaine sur terre il y a des millions d’années, l’homme a su en profiter du couvert végétal. Plusieurs genres de champignons telluriques sont capables d'infecter les racines des plantes sauvages et cultivées et de causer des dégâts importants. Il s'agit notamment de Rhizoctonia, Verticillium, Alternaria et Fusarium; à ce groupe on peut ajouter des Oomycètes tels que Phytophthora, Pythium et Aphanomyces. L'ensemble des ces microorganismes cause des maladies soit de pourriture racinaire soit de flétrissement dû à l'obstruction des vaisseaux conducteurs (Agrios, 2005).
Le développement de la biotechnologie au cours des deux dernières décennies abouti à obtention de matériels biologiques très divers à partir des microorganismes et susceptibles d’être utilisés dans des applications biotechnologiques très étendues, grâce à une dissémination efficace, une croissance rapide et un arsenal enzymatique très développée, dû a un patrimoine génétique particulier qui explique leur grand capacité d adaptation (Leveau et Bouix , 1993; Botton et al., 1999).
