Abstract:
D’après notre étude on constate que Les différentes politiques relatifs à l’habitat menés par
l’état depuis l'Indépendance, n’ont pas permis l’atténuation de la crise du logement. Au
contraire et d’après les résultats obtenus on a constaté une remontée exponentielle du
nombre d’habitat illicite malgré une relative augmentation des projets d’habitats.
Cette augmentation peut s’expliquer par une relative accalmie des moyens de dissuasion
causé probablement par le changement de la politique d’état.
Description:
L’Algérie a connu plusieurs civilisations ayant façonné une armature urbaine
différenciée, période romaine, arabe, française et enfin celle de l’indépendance. Pendant
cette dernière période, cette armature a été soumise à d’importante formes et types
d’explosion urbaine. La ville Algérienne, comme toutes les villes du monde ayant un
groupement de population et de construction dont la vie s’articule autour d’une même
organisation économique et socioculturelle. a connu des déférentes étapes de croissances et
différents modes d’occupation de l’espace.
Apres l’indépendance différents outils d’organisation ont été introduits dans une logique
d’une politique nouvelle en matière d’utilisation de l’espace, qui est régi par la loi 90-29 du
1er décembre 1990 relative à l’aménagement et l’urbanisme et le décret exécutif n° 178-91
du 25 mai 1991 affinés et explicités par une note méthodologique diffusée par le ministre de
l’habitat ; en introduisant deux instruments importants dans leur contexte, qui sont en
l’occurrence, le plan directeur d’aménagement et d’urbanisme (PDAU) et le plan
d’occupation des sols (POS). Dans l’ordre d’idées, le PDAU introduit l’obligation
d’élaboration des POS. Ce sera la première fois que les instruments d’urbanisme
introduisent la continuité d’échelle de l’aménagement du territoire à l’urbanisme de détail.
