Abstract:
pour A. herba alba et entre 60 et 100 % pour T.guyonii.,L’effet des extraits aqueux des plantes testées est moindre que celui de l'huile essentielle. Le taux de mortalité le plus élevé (40,7 %) a été obtenu par l’extrait aqueux d’A. herba alba, suivi d’un taux de mortalité 20 % pour T.guyonii et entre 6,67 et 13,33 % de mortalité pour E. globulus. La dose létale DL50 et DL90 de l’huile essentielle était de 16,23 et 21,36 µl/ml pour A. herba alba et T.guyonii et pour E. globulus était de 4,92 et 45,60 µl/ml, respectivement. Quant à l'extrait aqueux les doses létales DL50 et DL90 sont de 0,28 et 0,52 g/ml pour E. globulus, de 0,10 et 0,13 g/ml pour A. herba alba et 0,11 et 0,12 g/ml pour T.guyonii.
Description:
L’élevage est l’une des principales activités entreprises par l’homme pour faire face au problème de sécurité alimentaire. Il contribue à l’économie mondiale en général et des pays africains en particulier (OGNI et al., 2014). Malheureusement, sur les parcours naturels d’où ils tirent l’essentiel de leur alimentation ces animaux sont soumis à de nombreuses contraintes, parmi lesquelles les problèmes d’ordre sanitaires qui affectent la croissance et nécessitent des mesures de prévention ou de traitement (PAMO et al., 2002). Parmi ces pathologies, les parasitoses occupent une place de choix en raison des pertes qu’elles occasionnent sur la productivité des animaux (OGNI et al., 2014). En Afrique du Nord, les tiques (Acari, Ixocdidae) sont représentées par plusieurs genres et espèces dont beaucoup sont parasites du bétail (YOUSFI-MONOD et AESCHLIMANN, 1985). Les tiques ont une grande importance économique car la piqûre des tiques réduit de 20 à 30% la valeur de la peau et cacher la valeur. En plus de leur effet direct, les tiques sont des vecteurs importants pour de nombreux organismes pathogènes que tout autre vecteur arthropode (DANDE, 2015). Les pertes annuelles dues aux maladies transmises par les tiques sont estimées à 17,33 milliards de Dollars dans le monde et il est estimé que 80% de la population du bétail mondial sont exposés aux tiques et aux maladies qu’elles transmettent (YEO et al., 2017). En Algérie, le cheptel bovin paie à l’heure actuelle un lourd tribut aux maladies transmises par certaines espèces de tiques en particulier les babésioses et la theileriose (BENCHIKHELFEGOUN et al., 2007). En plus des dommages causés par les tiques sur les bétails, elles sont aussi considérées comme l'un des parasites les plus importants parmi les facteurs affectant la santé, la productivité et la performance des camelins (KIROS et al., 2014). Elles transmettent de diverses maladies causant des agents pathogènes et causant des pertes de sang, des dommages à la peau et à la mamelle sur les camelins (MEGERSA et al., 2012).
