Abstract:
L’amendement des sols par utilisation des eaux épurées et des boues a connu un développement rapide, d’une part pour l’amélioration de la productivité agricole, et d’autre part pour la préservation de l’environnement. Cette étude a pour objectif de tester l’utilisation de l’eau épurée ainsi que la boue de la STEP de Laghouat pour l’amendement du sol où est plantée une espèce végétale courante (Haricot). Les essais ont été effectués au domicile personnel dans la ville de Laghouat, auquel trois doses de boues résiduaires et trois volumes différents d’eau épurée ont été appliqué pour la mise en culture de l’haricot. Les résultats obtenus montrent que l’utilisation de l’eau épurée était très bénéfique pour la plante utilisée, alors que pour le cas des boues, nous avons enregistrés un résultat négatif à ce que nous attendions d’avoir.
Description:
troduction général
Le développement de l’urbanisation et de l’industrialisation, ainsi que l’évolution des modes de consommation ont générés des rejets considérables d’eaux usées tout en évoluant en quantité et en qualité. Lorsque les eaux usées ne sont pas traitées, les cours d’eau sont dépassés dans leur capacité naturelle dépuration et se retrouvent pollués. Les eaux usées peuvent être définies comme des eaux dégradées par les activités humaines. L’épuration des eaux usées joue un rôle primordial dans la protection de l’environnement et a atteint jusqu’ici un niveau élevé de développement (Amir, 2005).
La fin du XIXe siècle a marqué l'essor des réseaux d'égouttage et d'assainissement, qui a commencé uniquement en France. Il s'agit d'éloigner les eaux usées des habitations et des lieux de vie. De là s’est manifesté le problème de ces eaux usées et de leur devenir. « Les quantités croissantes (2000 m3 par jour en 1875) de vidange à stocker ou à épandre se heurtent en banlieue au refus des habitants ». Avec les travaux de Pasteur, les connaissances en microbiologie se développent. Le rôle des micro-organismes dans la dégradation de la matière organique est mis en évidence. En 1914, deux Anglais, Edward Ardern et William Lockett, mettent au point le premier procédé intensif d'épuration, un système de bassin où les boues issues de la biodégradation des effluents sont aérées ». L'oxygène permet à la fois d'activer le travail des bactéries et de favoriser leur multiplication. De là, le principe des boues activées est né. L’épuration des eaux usées à boues activées en zone urbaine s’est située vers les années 60 dans les villes, puis dans les zones rurales (Duchène P, 2015).
Une station d’épuration est un établissement de traitement de l’eau usée qui a pour mission de recycler ces eaux usées en éliminant tous les polluants avant leur rejet dans leur milieu naturel. La réutilisation des eaux usées épurées est une pratique très répandue dans plusieurs régions du monde, particulièrement celles qui sont affectées par les pénuries d’eau. Elle permet de valoriser les eaux usées épurées en leur redonnant d’autres usages municipales, industrielles et particulièrement l’irrigation agricole. En 2017, en France, plus de 20 000 stations d’épuration traitent plus de 5 milliards de m3 d’eaux usées, en émettant des quantités significatives de protoxyde d'azote ou N20 (Contribuant 300 fois plus à l’effet de serre que
