Abstract:
En 2008, pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité, la population vivant
dans des zones urbaines devient plus nombreuse que celle des zones rurales.
Désormais, plus de 3,3 milliards de personnes habitent en ville. Le taux
d’urbanisation continue à croître d’année en année ; il devrait atteindre 59,7 % en
2030 et 69,6 % en 2050.
Cette croissance urbaine est particulièrement forte en Asie et en Afrique. La
population urbaine africaine devrait passer de 373 millions de personnes aujourd’hui
à 1,2 milliard en 2050. ” 1
Croissance économique des pays émergents, exode rural et dynamisme
démographique : la planète connaît un développement urbain sans précédent.
Comme l’historien américain spécialiste de l’urbanisme Lewis MUMFORD dès 1961,
« la planète devient ville ».2
‟ La croissance urbaine en Algérie, continuera d'être une préoccupation
majeure de ce début du siècle, en raison du niveau qu'elle a atteint, mais surtout
en raison des modifications de structure qu'elle induit. La répartition spatiale de
la population maintiendra un contraste saisissant entre, d'une part, des milieux
ruraux qui continuent d'abriter une part importante de la population et, d'autre
part, une urbanisation qui subit le poids des grands centres urbains.
Cette situation suppose donc un ajustement et une adaptation des secteurs
de l'économie à la vitesse d'évolution et vise à prévenir, voire enrayer, par un
surcroît de performances, les déséquilibres tendant à détériorer la qualité de la vie
et à instaurer la pauvreté.
Parmi les ressources qui se prêtent à cette dynamique urbaine, l’habitat et les
infrastructure de base apparaissent comme des secteurs prioritaire d'insertion
urbaine. Domaines à partir duquel toute autre forme d'insertion peut être tentée.
En ce sens, ils constituent un indicateur à la fois économique et démographique,
mais un indicateur parfois difficile à quantifier parce que surdimensionné ».4
Sur le plan des questions urbaines, l’Algérie a adopté craintivement une
stratégie du développement national à partir d’une urbanisation accélérée.5
La ville de Djelfa a fait partie de cette stratégie nationale visant un développement
tout en mettant fin à la tutelle et aux difficultés inhérentes au passé et cela continue
jusqu’à présent.
Son espace urbain a commencé par s’étendre de tous les côtés. Son rôle et sa
situation au sein de l’armature urbaine nationale subi un changement continu (d’un
village à vocation agricole à un pôle d’équilibre nationale).
La ville a bénéficié des projets de développement qui englobent plusieurs secteurs
notamment l’habitat et les équipements publics.
Il importe cependant de noter que des difficultés apparaissent à chaque niveau du
développement, et des problèmes émergeant au cours de réalisation des projets,
notamment en déficit de matériaux de construction.
Donc il s’agira principalement d’examiner, d’étudier et de quantifier les matériaux
de construction entrant dans la construction de logement et les équipements
publics.
En effet, les bâtiments sont de nature très diverses et certains d’entre eux
nécessitent des équipements et des matériaux particuliers, toutefois le béton
représente le seul logique de construction en Algérie qui nécessite particulièrement
le ciment.
Description:
94
Ce mémoire a été dédié pour l’étude et la quantification des matériaux de
construction entrant dans la construction, et dans laquelle en prennent le ciment
comme un cas d’étude.
Pour atteindre notre objectif dans cette étude, nous avons étudié dans un
premier lieu, la structure de marché du ciment dans la ville de Djelfa à l’aide d’une
enquête exhaustive qui touche la totalité des grossistes dans le but d’apercevoir la
taille de ce marché pour répondre au besoin actuel et future. Et dans un second lieu,
nous avons appliqué la théorie de localisation industrielle de Weber sur la cimenterie
d’Ain Elbell, pour voir si le choix d’implantation de cette cimenterie est optimal ou
non par apport au marché de Djelfa (dans cette cas l’espace est isotrope).
Après l’analyse des résultats obtenus de l’enquête, on constate que le
marché de Djelfa est en retard incapable de satisfaire la forte demande de ce produit
vitale pour la construction. Un marché avec un taux maximum de mouvement de
l’ordre de 60 000/Tonne/an, au regard d’une demande actuelle de plus du 1 million
de Tonne !?
Cette situation suppose donc un ajustement et une adaptation de ce
marché au regard des nouveaux challenges de développement local (construction
de logement, équipements public...) au niveau de la ville de Djelfa.
On voix que la décision d’implantation de la cimenterie d’Ain Elbell selon la
théorie de localisation industrielle de Weber est pas optimal, selon un seul facteur
qui est le cout de transport. Weber est conscient que d’autre facteurs peuvent
intervenir dans la localisation, de ce fait de cas de déviation produits par : les
économies de main d’oeuvre et les économies d’agglomération. Nous souhaitons
que d’autres futur études tien en compte ces deux facteurs pour comprendre au 94
Ce mémoire a été dédié pour l’étude et la quantification des matériaux de
construction entrant dans la construction, et dans laquelle en prennent le ciment
comme un cas d’étude.
Pour atteindre notre objectif dans cette étude, nous avons étudié dans un
premier lieu, la structure de marché du ciment dans la ville de Djelfa à l’aide d’une
enquête exhaustive qui touche la totalité des grossistes dans le but d’apercevoir la
taille de ce marché pour répondre au besoin actuel et future. Et dans un second lieu,
nous avons appliqué la théorie de localisation industrielle de Weber sur la cimenterie
d’Ain Elbell, pour voir si le choix d’implantation de cette cimenterie est optimal ou
non par apport au marché de Djelfa (dans cette cas l’espace est isotrope).
Après l’analyse des résultats obtenus de l’enquête, on constate que le
marché de Djelfa est en retard incapable de satisfaire la forte demande de ce produit
vitale pour la construction. Un marché avec un taux maximum de mouvement de
l’ordre de 60 000/Tonne/an, au regard d’une demande actuelle de plus du 1 million
de Tonne !?
Cette situation suppose donc un ajustement et une adaptation de ce
marché au regard des nouveaux challenges de développement local (construction
de logement, équipements public...) au niveau de la ville de Djelfa.
On voix que la décision d’implantation de la cimenterie d’Ain Elbell selon la
théorie de localisation industrielle de Weber est pas optimal, selon un seul facteur
qui est le cout de transport. Weber est conscient que d’autre facteurs peuvent
intervenir dans la localisation, de ce fait de cas de déviation produits par : les
économies de main d’oeuvre et les économies d’agglomération. Nous souhaitons
que d’autres futur études tien en compte ces deux facteurs pour comprendre au
mieux du choix optimale de la localisation industrielle.