Abstract:
Les aleurodes, et en particulier (Bemisia tabaci), émergent progressivement comme l'un des éléments déterminants du facies parasitaire du (La tomate, La pomme de terre, le poivron) Cette espèce cosmopolite, dont on peut caractériser de nombreux biotypes, inflige trois types de dégâts : ceux consécutifs aux prélèvements de sève associés à l'injection d'une salive toxique, ceux liés à la transmission de viroses et ceux qui
accompagnent la production de miellat. Le complexe entomophage est souvent incapable de contenir les accroissements brutaux des populations car les variétés cultivées ne présentent pas de caractères de résistance à ce ravageur et la lutte chimique pratiquée est souvent peu efficace, soit du fait de techniques d'application mal adaptées, soit du fait d'un développement rapide de la résistance chez l'insecte. Seule une approche intégrée permet une gestion durable des populations de B. tabaci.
Description:
L’analyse des cultures maraichères en Algérie ces dernières années, nous a permis la constatation d’une évolution appréciable sur le plan des superficies plantées, de la production et des rendements enregistrés. En effet, la superficie plantée a presque doublé passant de 274,93 mille ha en 2000 à 533,19 mille ha en 2019. La pomme de terre occupe une place de choix avec une production représentant 1/3 de la production totale. Derrière ce produit stratégique nous retrouvons la tomate, le poivron, l’oignon et les pastèques /melons. (Selmani, 2021)
La mouche blanche du tabac, Bemisia tabaci, occasionne des dégâts très importants dans les pépinières et les jeunes plantations maraîchères. Les recherches effectuées au cours de ces dernières années, ont permis d’apporter des connaissances fragmentaires sur le comportement biologique et écologique de l’espèce et de l’interaction avec les parasitoides. En effet, l’utilisation des pesticides demeure l’arme principale de l’agriculteur pour combattre ce ravageur. Cependant, les conséquences néfastes peuvent engendrer de sérieuses perturbations du milieu, telle que l’apparition de races résistantes. En outre, l’homme a recherché d’autres moyens de lutte, parmi ces moyens, la lutte biologique est en plein essor (Hacib, 1997).
Parmi ces cultures, les poivrons, les tomates et les pommes de terre sont des plantes hôtes appropriées pour les aleurodes. Pour l'étude de la distribution de l’aleurode, des études complémentaires sur la biologie et la dynamique de population de Bemisia tabaci , s’avèrent nécessaire. Ces travaux nous permettrons de prévoir les périodes d'apparition et de pullulation des aleurodes.