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L’objectif principal de cette enquête, qui a été menée au printemps 2022 sur 7 Communes de la Wilaya de Djelfa, est de connaitre les différents problèmes phytosanitaires causés par les arthropodes ravageurs des cultures. Ce travail traite les aspects de quelques pratiques agricoles adoptées par les agricultures de la région d’étude concernant les surfaces des terres consacrées à leurs cultures, les types de cultures, les modes d’irrigation, les traitements insecticides utilisés avant et pendant la culture et le respect de normes d’application des produits chimiques et leurs répercussions sur la faune utiles des exploitations. Les résultats obtenus ont permis de tirer les points suivants : Dans 226 exploitations, nous avons enregistré une superficie totale 5564,5 ha, où la plus grande superficie était pour la Commune de Birine avec 2377 ha. La plus grande variété des cultures pratiquées est dans les Commune d’Ain Oussera et Guernini en particulier pour les arbres fruitiers. Dans les Communes Birine et Benhar, c’est le blé qui domine. Et Sidi Laadjel, El Khemis et Hassi Fedoul, c’est l’orge qui prend la 1ère position. La présence de brise-vent (Casuarina) dans toutes exploitations visitées avec une dominance pour les Communes Guernini (100%) et Ain oussera (90%). Le mode d’irrigation goutte a goutte (pour l’arboriculture fruitière) et le mode d’aspersion (pour la céréaliculture) sont les plus utilisés différents exploitations visitées. Le questionnaire a révélé la présence de plusieurs insectes ravageurs. Les pucerons sont présents dans 112 exploitations, suivis de la mouche d’olive dans 92 exploitations, des psylles (62), les thrips (60), les mouche mineuse dans 38 exploitations, les acariens (25), les noctuelles (15) et les cochenilles (14). Les tordeuses et le carpocapse sont présents dans 12 exploitations, la teigne de la pomme de terre dans 07, les cicadelles dans 05, les aleurodes et la cératite dans seulement 04 exploitations et en fin la mineuse de la tomate sur 03 parcelles. Nous avons enregistré la présence d’insectes utiles sur certaines cultures dans la région d’étude. Les abeilles sont présents pratiquement dans toutes les exploitations avec une dominance pour la Commune d’Ain Oussera. Les coccinelles sont les plus rencontrés à 121 reprises dans les exploitations visitées (226). Elles sont suivies par les cécidomyies avec 83 déclarations de la part des agriculteurs. Les parasitoïdes de puceron, les punaises prédatrices, les chrysopes et les syrphes sont moins représentés avec 21, 14, 8 et 7 exploitation respectivement. En ce qui concerne l’application des insecticides, les agriculteurs ne font pratiquent jamais de traitements avant la mise en place de culture ou en période de repos végétatif desarbres fruitiers. D’autre part, la plupart des agriculteurs ont déclaré qu’ils appliquaient des traitements insecticides pendant la culture. En 1ère position, contre la mouche de l’olive avec 83 interventions à travers toute la région d’étude. Suivie par les traitements contre les psylles (59 exploitations), les pucerons (58 exploitations). Les ravageurs les moins abondants sont les moins traités par les agriculteurs. Pour le respect des normes d’application des insecticides, d’après les agriculteurs, ils ont déclaré les taux suivants : 84,07% respectent la dose de produit utilisé, 83,268% respectent la fréquence des traitements, et 82,30% pour les délais avant récolte (DAR). Selon les questionnaires auprès des agriculteurs, nous avons enregistré deux niveaux de résultats de traitements insecticides qui sont « très satisfaisant » (48,7%) et « satisfaisant » (35,4%). Pour les insecticides les plus vendus dans la région d’étude, le questionnaire des vendeurs a révélé que les agriculteurs ont davantage recours à des produits polyvalents (Deltamithrine et Deméthoate) car ils tuent un grand nombre d’insectes ravageurs. Tous les acheteurs (agriculteurs) respectent les doses prescrites sur les produits phytosanitaires à utiliser contre quelconques insecte ravageur. A l’issus de ce travail, nous incitons les agriculteurs à utiliser raisonnablement la lutte chimique pour le contrôle des problèmes phytosanitaires et la réduction des insectes ravageurs en se basant sur les bonnes pratiques de respect du dosage, de la fréquence, du délai avant récolte et le respect de l’environnement pour une meilleure qualité de production ainsi que pour la préservation de la santé végétale et animale. Sans oublier d’encourager l’orientation vers d’autres méthodes plus saines et efficaces (lutte intégrée). D’autres zones d’exploitations agricoles, à travers la Wilaya, restent à découvrir pour mieux cerner l’aspect de la protection des cultures et améliorer les connaissances et les pratiques des agriculteurs et des investisseurs dans le domaine agricole. La connaissance de la situation phytosanitaire de nos cultures, attaquées par les différentes espèces d’insectes ravageurs, permet de cibler avec précision les zones à problèmes et d’envisager les solutions correspondantes au moment opportun |
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Dans ce travail nous avons essayé de connaître les problèmes phytosanitaires causés par les insectes ravageurs des cultures au niveau de la région de Djelfa. L'enquête sur le terrain a couvert 226 exploitations agricoles. L’arboriculture fruitière est beaucoup plus localisée à Ain Oussera et Guernini, le blé à Birine et Benhar, l’orge à Sidi Laadjel, El Khemis et Hassi Fedoul et les cultures maraîchères sont les moins pratiquées dans la zone d’étude. Plusieurs espèces d'insectes ravageurs sont enregistrées, le puceron arrive en tête dans 50% des exploitations visitées, suivi par la mouche de l'olive (41%). Les traitements insecticides sont appliqués surtout pendant la culture, la mouche d’olive est leur 1ère cible avec 83 exploitations qui la combattent. Les normes d’application des traitements (dose, fréquence et DAR) sont respectées dans la plupart des exploitations (plus 82%).
Selon les déclarations des agriculteurs, les résultats des traitements sont plus que satisfaisant et qui dépasse les 84%, sachant que les agriculteurs utilisent souvent des produits polyvalents.
Notre étude a révélé l’existence de plusieurs espèces de ravageurs sur les cultures, ce qui peut être à l'origine de différents problèmes plus ou moins graves. De ce fait, la protection phytosanitaires est plus que nécessaires mais en favorisant les méthodes écologiques |
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