Etude des parasites de la dinde dans la région de Djelfa

CHEKCHAK Aicha, CHETTOUH Amra TOUER Asma

Etude des parasites de la dinde dans la région de Djelfa

CHEKCHAK Aicha, CHETTOUH Amra TOUER Asma

URI: http://dspace.univ-djelfa.dz:8080/xmlui/handle/123456789/4424

Date: 2022

Abstract:

Dans le but de l’identification des principaux parasites susceptibles exister chez la dinde dans la région de Djelfa, cette étude a été réalisée de mars à juin 2022, sur des élevages traditionnels et modernes situés dans 5 stations : Ain Oussera, Zaâfrane , Messâad, Bahrara ,Oued Sdeur. Les résultats de la présente étude montrent la présence de 11 espèces dans les fientes : Eimeria sp.,Taenia sp., Ascaris sp., .Heterakis sp., Contracaecum sp., .Ascaridia sp., Cooperia sp., Capillaria sp., Syngamus sp., Trichostrongylus sp. Et Moniezia sp , un hémoparasite (Haemoproteus sp). Et 3 ectoparasites : Argas persicus, Ips typographus, Goniodes tetraonis. Ces parasites ont une influence sur les paramètres morphométriques et sur le gain ou la perte du poids et sur la reproduction.

Description:

Notre étude est consacrée à la réalisation d'un inventaire des parasites de la dinde dans cinq stations différentes dans la région de Djelfa. Les stations sélectionnées sont deux stations à élevage moderne (Ain Oussera et Zaâfrane) et trois stations d'élevage traditionnel (Messâad, Bahrara et Oued Sdeur). Le but de cette étude est de recenser les principaux parasites associés aux dindes dans les différentes stations d'étude. Nous avons utilisé deux méthodes d’analyse au laboratoire (examen coprologique et hématologique) en plus de la recherche des ectoparasites. Cela nous a permis de définir une richesse totale de 11 espèces des endoparasites dans les fientes de la dinde dans les cinq stations d’étude. Elles appartiennent à 3 Phylums, 4 Classes, 6 Ordres et 10 Familles. Les 11 Espèces recensées sont: Eimeria sp., Taenia sp., Ascaris sp., Heterakis sp., Contracaecum sp., Ascaridia sp., Cooperia sp., Capillaria sp., Syngamus sp., Trichostrongylus spp., Moniezia sp., en plus de la présence des oeufs des acariens non identifiés. Les espèces d'ectoparasites trouvées sont: Argas persicus, .Goniodes tetraonis et Ips typographus. Elles appartiennent à 1 Phylum, 2 Classes,3 Ordres et 3 Familles. 41.2% des échantillons de fientes examinés présentent des parasites. Le taux d’infestation le plus élevé est enregistré dans les stations à élevage traditionnel d’Oued Sdeur (62.5%), suivie par Messâad (42,1%) et Bahrara (34,61%). Les élevages modernes d’Ain Oussera et Zaâfrane, présentent des taux d’infestation légèrement moins important soit 33,33% et 30% consécutivement. Le taux d’infestation par des ectoparasites atteint 20% et celui des haemoparasites est de 4.3%. En ce qui concerne les prévalences des parasites selon les stations. Dans la station d’Ain Oussera, une espèce domine soit Ascaris sp. Avec une prévalence de 30 %. A Zaâfrane, Ascaris sp. Possède la prévalence la plus élevée (P= 33,33%), suivie par Taenia sp. (P=30%). A Messâad nous avons remarqué la dominance de deux espèces Eimeria sp. (42,10%) et Ascaridia sp. (P= 39,47%). A Bahrara, les valeurs de la prévalence, mettent en évidence la présence d’une espèce dominante soit Ascaris sp. (P=34,61%). Dans la station d’Oued Sdeur, la prévalence la plus élevée est celle d’Ascaridia sp. (P= 53,125%). D’une manière générale, l’intensité moyenne des parasites dans les cinq stations est très faible pour toutes les espèces. La comparaison des prévalences des endoparasites recensés dans les fientes de la dinde selon les modes d’élevage montre que les prévalences les plus élevées dans les stations d'élevage traditionnelles, sont celles de Eimeria sp. Ascaridia sp., Taenia sp., et Ascaris sp. Par rapport aux stations d'élevage modernes, où on remarque que les prévalences les plus importantes sont celle de Taenia sp. Et Ascaris sp. À l’avenir, il serait intéressant d’étaler l’étude sur la recherche des endoparasites et des ectoparasites sur tous les mois de l’année afin de connaitre leurs activités saisonnières. Il est intéressant d’augmenter le nombre d’hôte à examiner surtout pour les ecto et les haemoparasites, et étaler l’étude sur d’autres élevages avicoles dans d’autres régions. Il est indispensable de penser à utiliser les méthodes moléculaires afin d’arriver jusqu’aux espèces pour l’identification des endoparasites. Il est bien de mener des études expérimentales sur l’effet des prévalences des parasites sur le plan économique et sanitaire surtout pour les parasites gastro-intestinaux. Cette situation, qui présage l’existence de parasites dans les élevages de la dinde que ceux soit modernes ou traditionnels, laisse envisager la mise en oeuvre d’un certain nombre démesures devant combiner l’hygiène de l’habitat et l’amélioration des techniques d’élevage pour ce qui concerne les interventions antiparasitaires

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