Abstract:
Le présent travail a pour but d’identifier les parasites qui peuvent infecter les oiseaux dans la réserve chasse de la wilaya de Djelfa, au total 23 espèces incluant 08 rapaces et 15 granivores ont été examinés, l’examen coproscopique et la recherche des ectoparasites chez les animaux au niveau de laboratoire de la faculté il a montré l’absence des endo et des ectoparasites chez les oiseaux de la réserve de Djelfa
Description:
Notre étude a été menée dans le but de rechercher et de connaitre les différents endo et ectoparasites susceptibles exister chez les oiseaux de la réserve de chasse de Djelfa.
Pendant la période d’étude qui s’étale de mars à juin 2022. Nous avons effectué des prélèvements sur 23 cages des oiseaux : 8 cages rapaces et 15 cages de granivores, à raison d’un échantillon par cage par mois. Un total de 69 échantillons a été examiné dans le laboratoire de la faculté de sciences de la nature et de la vie de Djelfa. Trois méthodes coprologiques ont été suivies à savoir : examen direct, flottation et sédimentation. La recherche des ectoparasites est effectuée par une fouille totale du corps des oiseaux.
Les résultats de cette étude montrent l’absence totale des endo et ectoparasites chez les oiseaux de la réserve de Djelfa pendant la période d’étude.
Ces résultats peuvent être expliqués par un certain nombre de facteurs, premièrement le suivie régulier de l’état sanitaire des animaux par le vétérinaire de la réserve. Deuxièmement, le mode de vie en captivité et dans des cages diminue l’accès à plusieurs espèces parasitaires, à côté de cela on ma7yrque le nombre réduit des animaux dans les cages.
Troisièmement, l’isolement de la réserve loin des zones urbaines, activités d’élevage ...etc., et la fermeture de la réserve pendant les années de la pandémie covid 19 pour les visiteurs à éliminer toutes sources de contamination. Enfin, La période d’étude courte (3 mois) et le nombre d’échantillons faible (1 par cage par mois) et les conditions climatiques défavorables exceptionnels de cette année notamment la sècheresse qui a duré plus de quatre mois.
Il est intéressant de refaire cette étude pendant toute l’année et avec un nombre d’échantillons plus élevé afin de confirmer l’absence ou la présence de parasites qui affectent les oiseaux en captivité et les maladies infectieuses qui constituent une préoccupation majeure pour la conservation des espèces menacées.