الخلاصة:
Les infections par le papillomavirus humain (HPV) sont reconnues parmi les infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes. Tandis que la plupart des infections sont inapparentes et transitoires, une infection génitale persistante par certaine génotypes viraux peut conduire au développement du cancer du col de l’utérus; un problème de santé publique mondial.
Dans notre travail de recherche, nous avons effectué une enquête en ligne entre le 6 mars et le 22 avril 2022 dont l’objectif est d’étudier les connaissances des étudiants algériens concernant l’HPV et le cancer du col de l’utérus et de connaître leur attitude vis-à-vis des vaccins anti-HPV.
Les résultats ont montré que parmi les 586 étudiants, 84,81% connaissent le cancer du col de l'utérus, cependant seulement 45,5% connaissent l’HPV. Parmi les étudiants qui ont une connaissance préalable du HPV, 23,97% souhaitent se faire vacciner contre ce virus. Les raisons de la réticence des étudiants à la vaccination sont le faible risque d’infection par l’HPV (26,04%) et sa rareté (17, 16%) en Algérie et le refus de la vaccination en général (16,57%).
Ces résultats montrent un manque de sensibilisation des étudiants qui explique à son tour l'absence de sensibilisation du grand public de la gravité de cette maladie et à la nécessité d'un diagnostic précoce et de la vaccination. Des compagnes de sensibilisation sur les risques liées aux HPV et le cancer du col ainsi que la mise en place d'un programme national de vaccination anti-HPV semblent être nécessaires.
الوصف:
La proportion des étudiants qui ont déclaré connaitre le papillomavirus humain était de 45,56% alors que 62,92% parmi eux ne connaissent pas les maladies liées aux HPV. D’autre part, 84,81% connaissent le cancer du col de l’utérus. Aussi, 30,58% des étudiants enquêtés avaient entendu parler de l’existence d’un test de dépistage du cancer du col de l’utérus. L’absence de campagnes de sensibilisation et la négligence figuraient parmi les principales raisons pour lesquelles les femmes n’ont pas subi de dépistage précoce.
L’attitude des étudiants algériens à propos du vaccin anti-HPV a été négative, puisque 23,97% uniquement ont l’intention de le prendre.
Sur la base de l'analyse de ces résultats, il est clair que la mise en place d'un programme national de vaccination, ainsi que la préparation de campagnes de sensibilisation, sont devenues une condition nécessaire pour réduire le risque de maladies liées au papillomavirus humain.