Abstract:
Pour connaitre le taux d'intégration du lait cru dans l’industrie laitière au niveau de la wilaya
de Djelfa, nous avons fait une enquête sur terrain auprès des acteurs de la filière lait à savoir la
Direction des Services Agricoles, la chambre de l’agriculture de Wilaya et auprès d’éleveurs
bovins laitiers agrée.
De cette enquête nous pouvons avancer que la wilaya de Djelfa, malgré sa position
géographique importante et ses potentialités agricoles non négligeables, dispose de ressources
laitières mais qui sont mal encadrer avec la présence d’une seule usine laitière en activité et un
seul collecteur-transformateur agrée.
A cela s’ajoute le problème faible taux d’intégration des éleveurs bovin laitier (27%) aux
réseaux officiel de collecte avec en plus la conduite d’élevage qui reste traditionnel dans
l’ensemble aggraver par le coût élevé de l'alimentation animale conduisant à une production
laitière par vache qui ne dépasse que rarement les 151 litres par lactaion.
La seule usine (Sweetlé de Ain Oussera), qui produit 3 500 l/j de lait pasteurisé, ne valorise
quotidiennement qu’un peut plus de 210 litres de lait cru produit avec un taux d’intégration qui
a du mal à dépasser la barre de 6% et le seul collecteur-transformateur agrée de la wilaya
valorise 2 000 l/j destiné à la vente en gros du lait et dérivés aux revendeurs laitier de la ville
de Djelfa.
Description:
Cette enquête, réalisé auprès des acteurs de la filière bovine laitière de la wilaya de Djelfa, à
permis de toucher 52% des éleveurs conventionnés dans le cadre du programme étatique de
subvention à la production laitière et qui sont représentatifs de la population des agro-éleveurs
du système de production mixte agriculture-élevage dans une zone où la conduite traditionnelle
prend comme source le savoir-faire ancestral.
Ces éleveurs, qui détiennent un effectif bovin total de 419 têtes de races d’importation (dit
Bovin Laitier Moderne) dont 59% de femelles reproductrices adultes, assurent dans leur
majorité (60%) une production journalière de 100 à 300 l/j et par éleveur. Cette quantité
journalière, qui est livrée aux collecteurs agrée rattaché aux unités de transformations laitières,
n’assure pas un profit satisfaisant suite à plusieurs contraintes principalement le coût élever de
l’exploitation lié à l’augmentation contenue des prix des aliments de bétail, l’éloignement et
l’apparition répéter d’épizootie malgré l’effort engager des vétérinaires chargés de suivi.
Au vue du faible taux d’intégration des éleveurs bovin laitier (27%) aux réseaux officiel de
collecte de la wilaya, on peut dire que l’intégration du lait cru reste complètement insuffisante
pour satisfaire les besoins de l’industrie laitière surtout que la wilaya de Djelfa ne dispose que
d’une seule unité laitière en activité. Cette unique usine (Sweetlé de Ain Oussera) qui produit
3 500 l/j de lait pasteurisé reconstituer à base de lait en poudre d’importation ne valorise
quotidiennement qu’un peut plus de 210 litres de lait cru avec un taux d’intégration qui a du
mal à dépasser la barre des 6%.
Cette situation doit poussée les autorités officielles locales et nationales à apporter plus de
réflexion sur le secteur informel qui représente plus de 73% des éleveurs bovins laitiers locaux
et qui assurent comme-même une bonne part de la demande en produits laitiers qui échappent
aux divers procédés de contrôle de qualité du lait cru, ce qui nuit aussi bien à la transformation
dans l’industrie laitière qu’à la santé publique des consommateurs