Abstract:
La forêt de Senalba Chergui, dans la région semi-aride (Djelfa), qui a une superficie estimée à 20000 hectares, a été témoin du phénomène d’attaque des pins, qui est considéré comme un obstacle à la désertification, et ce phénomène est du à plusieurs facteurs, dont les scolytes La contribution à l’inventaire des coléoptères (scolytes) conduit à l’inventaire des espèces qui causent des dommages aux pins (Le genre Crypturgus, Tomicus destruens, Pîtyogenes bidentatus .Tribolium castaneum. Orthotomicus eros) a fin de réduire l’incidence de ces incestes nuisible, il est nécessaire de rechercher les méthodes les plus efficaces, l’huile de Thum commun a été suggérée comme bio-insecticide comme méthode de lutte contre les scolytes, le taux de mortalitéde 100% a été enregistré chez les insectes traités.
Description:
Les forêts naturelles de Djelfa est parmi les plus importants conifères d’Algérie, c’est la dernière barrière contre la désertification de plus en plus menaçante, en plus de l’aridification du climat, Plusieurs causes provoquent la dégradation, les plus fortes est l'action anthropozoïque, dont les insectes ravageurs constituent un fléau qui met en péril ce patrimoine, La conservation et la protection des massifs ces forêts sont primordiales, La famille des scolytidae regroupe la majorité des espèces de coléoptères xylophages inventoriées et responsables de la majorité des dégâts observés sur le pin. Le travail effectué dans les pinèdes de Senalba Chergui pour objectif principale est la récolte des scolytes associés au pin, dans ces massifs forestier l’influence des paramètres stationnespar leur composantes ; altitude et les paramètres dendrométriques (diamètre du tronc et l’épaisseur de l’écorce) ont un effet significatif sur le taux de pullulation des scolytes. Les résultats obtenus montre que les scolytes sont sélectifs dans leurs choix, certains d’entre eux préfèrent et cherchent les sujets d’un diamètre important avec une épaisseur importante, et il y a ceux qui préfèrent et recherchent des sujets de petit diamètre et de faible épaisseur. Ajoutant que les dommages résultent toujours de l’action des femelles des scolytes qui confectionnent des galeries de reproduction entre l’écorce et l’aubier
Les données climatologiques notamment les précipitations irrégulières avec une période sèche importante ont vraisemblablement contribué à la dégradation des peuplements forestiers par leur action provoquée sur les insectes xylophages. Exploiter les arbres mourants susceptibles d’abriter des insectes. Cette procédure doit s’accompagner de l’évacuation rapide des bois fraîchement coupés qui n’ont pas été attaquée et du brûlage de leurs cimes. De plus les arbres pris sur les bords des spots peuvent être abattus pour attraper les insectes lorsqu’ils éclatent, puis détruits après leur installation. L’éloignement des arbres morts de la forêt pour éviter leur contamination ou ramener les niveaux de population des insectes en dessous d’un seuil épidémique. Le reboisement des espèces plus résistantes et l’intervention permanente du forestier sont des mesures encore plus efficaces
Afin de minimiser le taux d’infestation par ces insectes ravageurs, il est nécessaire de rechercher au plus tôt les méthodes les plus efficaces. La méthode écologique la plus efficace de lutte et par l’application des bio-insecticidesbénéfiques pour la lutte et non néfaste pour la santé humaine.
. Il est clair qu’il n’est pas possible de fournir une prescription infaillible, mais toute les mesures proposées doivent contribuer efficacement à réduire les effectifs, la lutte préventive reste la plus efficace