Contribution à l'étude rétrospective de la leishmaniose cutanée diagnostiquée à Djelfa

Abstract

cours de ces dernières années une importante flambée épidémique dans la région de Djelfa qui touche l'homme et les animaux dont certains sont des réservoirs. Les activités humaines et les changements climatiques sont les causes de leur recrudescence. Notre étude rétrospective de la leishmaniose cutanée à Djelfa révèle 1.275 cas infestés par cette maladie durant la période allant de 2017 jusqu'à 2020. La bonne partie des cas a été enregistré durant la période automne-hivernale avec 160 cas (71,1%) enregistrés en 2017, 293 cas (65,8%) en 2018, 209 cas (83,2%) en 2019 et 274 cas (77,4 %) en 2020. La population jeune est la plus touchée par cette zoonose. La maladie touche les deux sexes avec une prédominance de cas observé chez le sexe féminin en 2018 (258 femmes et 187 hommes) et en 2020 (229 femmes et 125 hommes) et inversement en 2017 (120 hommes et 105 femmes) et en 2019 (137 hommes et 114 femmes). La répartition spatiale des cas révèle que les communes d’Ain Oussara en 2017, de Hassi Bahbah en 2018 et celle de Messâad en 2019 et 2020 sont les plus touchées par la leishmaniose cutanée.