Le chrome représente un problème prioritaire vis-à-vis de l'environnement, en raison de sa toxicité pour les organismes vivants, et comme les techniques de décontamination physique et chimique présentent plusieurs inconvénients, les techniques biologiques étaient la meilleure alternative, c'est la phytoremédiation. Ce travail avait pour objectif principal d’étudier la capacité des deux plantes à traiter les sols contaminés par le chrome hexavalent et savoir quelles techniques sont utilisées pour la phytoremédiation. Cette étude a permis de tirer les conclusions suivantes: Les deux plantes sont affectées par le chrome hexavalent, mais elles ont la capacité de survivre malgré la présence de chrome à un taux élevé, et ce résultat confirme le bon choix des espèces. Pour le facteur de translocation la plante Avena sativa peut parfois transférer efficacement le chrome à partir des racines vers les feuilles et peut être adaptée à la phytoremédiation dans certains cas. La plante Marrubium vulgare ne peut n’être pas considérée comme un plant translocatrice du chrome hexavalent. D’après les résultats du facteur d’enrichissement, les deux plantes peuvent être considérées comme stabilisatrice et bioaccumulatrice à la fois. Pour le facteur d’accumulation la plante Avena sativa est un accumulateur favorable du chrome et idéale pour la phytostabilisation liée à l'accumulation de chrome dans les racines. Tandis que Marrubium vulgare est une espèce avec des capacités de bioaccumulation limitées. Cette étude peut être suivie par une exploitation de l’espèce Avena sativa à échelle pilote ou semi-pilote en vue d’un traitement des sols contaminés en environnement naturel.