Abstract:
Afin de répondre aux mesures de contrôles des laits à l’Etat cru, des cheptels Bovin, Ovin et Caprin, dans le milieu agropastoral de wilaya de Djelfa, et au vu de réaliser un dispositif expérimental, basé sur des techniques d’analyses qualitatives et quantitatives des laits de consommation directe, par les populations rurales des territoires steppiques. L’étude est réalisée dans trois stations de la région sud de la wilaya de Djelfa. L’échantillon est composé d’un effectif mélange des trois espèces, avec un nombre total de 90 têtes, selon une répartition de 30 espèces pour chaque station. Le prélèvement des laits est fait soigneusement selon un protocole d’hygiène très sévère. Pendant une période de trois mois durant le stade de lactation. Les résultats trouvés montrent une présence significative des bactéries dans les cheptels des trois espèces systématiques de la station 2, celle de (la Daira de Messaad),
contrairement à la station 1 ; (Feid el Botma) qui est presque nulle, tandis que la station 3, celle de (Ain el Ibel) on a enregistré des taux moyennement faibles.
Les données recueillies à partir des résultats du laboratoire et du terrain, font appel à une situation alarmante, chez les consommateurs des laits dans les zones d’agglomération, le cas de l’élevage de la région de Messâad, par l’augmentation des contacts entre les animaux d’où le risque de contamination dans les bâtiments d’élevage et les hangars. Par contre dans les deux autres stations, le risque est moindre car le cheptel est conduit en système extensif et semi extensif. Où
les animaux pacagent en plein parcours naturel, ce qui est confirmé par les résultats des différentes techniques d’analyses.
Description:
Le rôle des techniques d’analyse est donc un élément essentiel pour le dépistage et le control des qualités physico-chimiques des laits et de tous les produits alimentaires. Chaque technique a ses principes et son protocole propre. Par contre la faisabilité, le temps de réalisation et les couts restent pour certain cas très difficile à réaliser. Pour cela, la plupart des éleveurs et des vétérinaires se limitent au test de CMT et quelques paramètres physiques, (pH, CE, Point de congélation…), qui sont rapides et peu couteuses tandis-que les analyses bactériologiques sont longues et très couteuses.
On peut finalement juger utile de faire le maximum possible de tests, afin d’avoir une idée de la qualité de lait consommé directement ou transformé. Et pousser les analyses vers l’état de l’animal, s’il est malade ou pas, c’est-à-dire atteint d’une mammite clinique ou sub-clinique, qui pourra influer sur la possibilité de la transformation laitière.
On peut finalement résumer les caractéristiques de l’étiologie des mammites subcliniques des petits ruminants comme suit :
Rôle prédominant des staphylocoques, les SCN étant plus fréquents que S. aureus (à l’inverse de ce qui est observé pour les mammites cliniques),
Contrairement à la vache laitière, rôle limité des streptocoques,
Enfin, comme chez la vache laitière, les entérobactéries et autres germes sont peu fréquents.
En conclusion, les staphylocoques sont responsables de la majorité des mammites cliniques et sub-cliniques des ovins et des caprins, que ceux-ci soient traits à la main ou qu’ils allaitent. Les sources de ces germes et les modalités de leur transmission doivent donc être maintenant envisagées. (Marco Melero, 1994).
Sur le plan industriel, on peut se limiter à quelques types de techniques simples, par contre sur le plan de recherche scientifique, on peut mettre en évidence plusieurs techniques, qualitatives et quantitatives qui nous donnent des résultats plus fiables, et plus significatifs dans un objectif durable de la recherche appliqué au domaine, de biotechnologie, de l’industrie agro-alimentaire, et de la santé humaine
