الخلاصة:
L’objectif de notre étude est de faire un recensement sur les ectoparasites, d'étudier les différents variables affectant sur leurs diversité, et d'étudier l'état sanitaire des moutons vis-à-vis aux attaques des ectoparasites dans cinq stations de la région de Djelfa : Dar Chioukh (Marjah), Djelfa (ITMAS), Faidh El-Botma (Ain Al-Azyar), Ain Maâbad (Chbika), Ain El-Ibel aux mois de mai et juin 2021.Sur 247 brebis sélectionnées au hasard, 35 moutons ont été trouvés infectés, avec 67 ectoparasites. Principalement représenté par les poux (37 individus), qui a été trouvé dans les quatre zones avec un taux de total (AR = 55,22 %) et des tiques (30 tiques) qui étaient présentes dans deux zones (AR = 44,78 %), Les résultats de notre étude ont montré que les ovins à l’âge plus de deux ans (>2 ans) sont les plus infectés (22,34%), et les brebis femelles sont plus susceptibles d'être infectées par ces parasites externes que les mâles, comme il a été estimé (18 ,18%), (50%) (20%) à Dar Chioukh et Faidh El-Botma et Ain Maâbad respectivement, tandis que dans la région d'Ain al-Abel, l'incidence était plus élevée chez les mâles (5,88 %). Le site de prédilection pour les tiques et les poux est respectivement : la mamelle (23,3%) et le dos (70,27%), et en matière de reproduction, la race Rembi est la plus sensible à l'infection par ces parasites avec un taux de prévalence de (19 ,09 %) dans les zones étudiées
الوصف:
L'élevage ovin fait partie des activités bien connues dans notre pays, en particulier dans la région steppique, il est une source de production animale de viande et de laine et contribue à diverses filières. Les moutons sont exposés à un groupe d'ectoparasites, dont les plus importants sont les tiques et les poux, qui affectent la quantité de production et contribuent à la transmission des diverses maladies au sein du troupeau.
Ce travail en cours est mené sur l'infestation des moutons par les parasites externes durant la période qui s’étale du mai et juin 2021 dans les régions de Dar Chioukh, Faidh El Botma, Ain Maâbad, Ain el Ibel et à l’institut technologique agricole spécialisé (ITMAS) à Djelfa. Dans cette étude, l'abondance relative était de 44,78 % pour les tiques et 55,22 % pour les poux dans les zones étudiées. L'infection des ovins différait également selon les différents facteurs épidémiologiques tels que le sexe, l'âge, le site d'attachement et la race. En termes du sexe, les femelles étaient plus sensibles à l'infection par les ectoparasites, avec un taux de prévalence de (18,18%) dans la station Dar Chioukh, (50%) dans la station Faidh El Botma, et (20%) dans Ain Maâbed. Dans la station d'Ain el Ibel, les mâles étaient plus infestés avec un taux de prévalence de (11,32%) avec un taux global de la région de 11,67% pour les mâles et 16,53 % pour les femelles La tranche d'âge (>2ans) était la plus touchée par les ectoparasites que les autres avec un pourcentage de (22,34%). Les sites d'attache entre les tiques et les poux différaient, la majorité des tiques étaient attachées à la mamelle (23,33 %), tandis que les poux étaient attachés au dos (70,27 %). La race Rembi est la plus touchée par (8,50%), par rapport aux autres races avec de proportions variables. Et les animaux non traités portent plus d’espèces ectoparasites que les animaux traités. Les parasites externes chez les ovins sont un réel problème dont souffrent les éleveurs et pour le réduire, des mesures préventives doivent être utilisées d'une part en automne et au printemps de dissémination, et d'autre part, en tenant compte de la méthodologie de traitement au sein du troupeau.
Cette étude n'est qu'un petit aperçu, et pour que la recherche et le travail soient plus systématiques et plus précis, il faut qu'elle soit durant tous les mois de l'année pour donner des résultats précis, et donc un traitement précis et spécifique pour les différents parasites externes, éliminant ainsi ce problème et contribuant au développement de ce pays.