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Les espaces ruraux algériens ont été depuis les années 2006 un champ d’application de la politique de renouveau rural, dont l’objectif est de mettre en place une dynamique de promotion et développement rural qui s’accommode à un développement économique global et national.
Les PPDRI constituent l’instrument de base à travers lequel les pouvoirs publics visent l’accompagnement des populations rurales, notamment dans les zones éparses et isolées, pour mettre en valeur l’ensemble des atouts que présentent leurs territoires, en vue d’améliorer les conditions de vie de la population, d’augmenter et diversifier leurs revenus, valoriser et gérer durablement les ressources naturelles et protéger le patrimoine matériel et immatériel du monde rural.
La wilaya de Djelfa, à l’instar des autres wilayas steppiques a bénéficié des projets PPDRI durant la période 2009-2014. L’objectif recherché via cette contribution était de réaliser une évaluation rétrospective de ces projets afin de mettre en évidence ces impacts sur le territoire et la population rurale dans cette région.
A la lumière des résultats obtenus, il ressort que 82,09 % des actions prévues sont projetées sur terrain, ce qui se traduit par un taux de consommation de l’ordre de 3 400 947 937,56 DA. Ces dépenses ont été financées par le FLDDPS (46,83 %), le FDRMVTC (32,28 %) et le PSD-DGF (20,89 %).
En matière de répartition des projets par thèmes fédérateurs, nous constatons que la valorisation et la gestion durable des ressources naturelles (thème 3) a cumule 89,86 % des actions et 81,27 % des dépenses. L’amélioration des conditions et de la qualité de vie des populations (thème 1) et l’augmentation et la diversification de leurs revenus (thème 2) n’ont pas pris beaucoup d’intérêt dans ces projets avec seulement 7,83 des actions. Il y a lieu de mettre l’accent sur le manque d’investissement dans les projets de réhabilitation du patrimoine rural, matériel et immatériel qui ne représentent que 2,31 % des opérations.
D’un point de vue indicateur d’impact, deux situations bien distinctes ont été observées, la première révèle d’une part des taux atteignant 100 % (localités touchées par les projets), et d’autre part un doublement des prévisions (nombre prévu des bénéficiaires).
La deuxième situation porte sur des indicateurs ayant des taux de réalisation significatif, il s’agit du nombre des projets réalisés (82,09 %), les dépenses (85,01 %) et les opérations de désenclavement (99,61 %). D’autres indicateurs possédant des taux de réalisation non significatif ont été enregistrés, c’est le cas de l’emploi crée (17,63 %) et le nombre des ménages touchés par le PPDRI (28,73 %).
Afin de compléter notre évaluation rétrospective, trois critères ont été retenus à savoir l’efficacité, la pertinence et la cohérence. Pour l’efficacité nous avons enregistré un taux de réalisation élevé, un bon respect des délais de réalisation et un faible taux de couverture. La pertinence se traduit par une faible augmentation et amélioration des conditions de vie de la population rurale et contrairement par une valorisation élevée des ressources naturelles. En matière de cohérence, nous signalons le manque des moyens favorables à la bonne conduite des projets |
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